Nalinnes champion: "On ne réalise pas"
Au lendemain du sacre, Florian Mayoka, le capitaine de Nalinnes, est revenu sur la belle saison de son équipe.
Publié le 29-03-2022 à 06h00
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Le sympathique capitaine, champion de P3D, nous a accordé de son temps lors du barbecue organisé par le club au lendemain du titre.
Capitaine, comment on se sent au lendemain du sacre?
C’est le top. Je crois qu’on ne réalise pas encore. On est en train de manger un barbecue en comité réduit. Ça fait quatre ans que je suis à Nalinnes et que j’attendais ce moment. Dorénavant, c’est chose faite. C’est magnifique.
Comment s’est déroulée la rencontre décisive face à MSM/Collège?
Ce fut parfait. Nous n’avons pas eu de stress. On a joué avec beaucoup de sérieux et en respectant l’adversaire. On s’est dit que ça n’allait pas être facile. On s’est donné à 100%, sans se projeter. Je pense qu’on a vraiment mérité ce 5-0.
Comment s’est passée la fête du titre?
Ce fut une très belle surprise car on ne pensait pas avoir autant de gens présents au stade. Il y avait beaucoup de spectateurs, dont les proches et l’école des jeunes. Apparemment, il y aurait eu 180 entrées et je pense qu’il y avait bien 300 personnes. Ce qui a rendu la fête encore plus belle.
Un mot pour décrire votre saison?
Fantastique, je pense. Personne au sein du club ne s’attendait à ça. Au départ, on avait dit qu’on voulait jouer le tour final. On ne prétendait pas au titre. Je pense qu’il s’agit d’une belle surprise pour tout le monde. Jamais on n’aurait su dire qu’on ferait pareille saison. Encore plus quand, avant le premier match de championnat, on s’est pris une casquette en coupe du Hainaut à Neufvilles.
Qu’est-ce qui a fait la force de l’équipe cette saison?
C’est le fait que nous sommes un groupe de copains. On a débuté en tant que copains et on est devenu des amis. On sait très bien qu’on n’a pas le plus beau des terrains. Mais on a su se montrer solidaire et ça a été notre force.
Quel a été le tournant de la saison?
Notre victoire à Fontaine. Là, on a pris six points d’avance sur eux et on s’est dit qu’on venait de franchir un cap et qu’on allait jouer le coup à fond.