Le doigt sur deux chantiers qui font mal à Gilly
À Charleroi, le chef de groupe PS du conseil communal Jean-Philippe Preumont a épinglé deux chantiers en souffrance. Embellies en vue.
Publié le 29-03-2022 à 06h00
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Quand il s’agit de dossiers gilliciens, le chef de groupe PS du conseil communal Jean-Philippe Preumont a tendance à retomber dans les comportements ataviques du passé. Surtout quand ces dossiers sont sous la compétence de membres associés au PS dans la tripartite carolo. C’est ainsi qu’à défaut d’apostropher le bourgmestre en charge de l’Aménagement urbain pour les longueurs d’exécution du relifting de la place Destrée, l’élu a fait inscrire à l’ordre du jour deux autres chantiers gérés par l’échevin des Travaux Éric Goffart d’une part, et l’échevin des Bâtiments Xavier Desgain de l’autre.
Selon Preumont, la situation est ainsi ubuesque dans la rue Lison à cheval sur les localités de Gilly et de Chatelineau. Pour la bonne est simple raison que les trottoirs n’ont été rénovés que d’un côté. Celui de l’entité de Châtelet en l’occurrence, ce qui crée une forme de discrimination entre les habitants.
Dans sa réponse, l'échevin Goffart indique que le Plan trottoir carolo, qui représente un investissement de 5 000 000 € en fonds propres, va commencer à être mis en œuvre endéans les 15 jours. "À ce stade, rien n'a encore été prévu pour les trottoirs gilliciens de la rue Lison", admet l'échevin. Et pour cause. Aucun rapport ne lui a été transmis sur leur état de dégradation. "En outre, le bourgmestre de Châtelet ne nous transmet pas la liste de la programmation de ses travaux publics tous les jours", poursuit Éric Goffart.
L’échevin rappelle avoir renforcé la concertation avec les conseils consultatifs de la Personne handicapée et de l’Égalité femmes hommes pour adapter au mieux les chantiers. Il en ira de même pour les trottoirs de la rue Lison dont le réagencement s’inscrira dans une prochaine tranche de chantier.
Ce qui inquiète aussi le chef de groupe PS, c’est le retard pris dans la modernisation du centre Temps Choisi en raison de la faillite de l’entreprise qui avait emporté le marché. Cette faillite est intervenue le 8 octobre 2020, a répondu l’échevin Xavier Desgain, soit en pleine pandémie de la Covid. La crise a été mise à profit pour anticiper le transfert de la gestion de ce projet à l’intercommunale Igretec. Celle-ci a apporté une série de propositions d’améliorations qui seront intégrées au nouveau cahier des charges. Pour procéder au changement, il fallait attendre notification de la résiliation du marché. C’est fait depuis le 15 février dernier.
Le transfert sera inscrit à l’ordre du jour du collège dans les semaines à venir. Une seconde adjudication devrait intervenir cet automne. Il faudra donc encore un peu patienter pour aller applaudir un spectacle au Temps Choisi.