Teo Fanelli le gladiateur

"J'ai été repéré lors d'un camp aux USA: European Gladiators. J'ai reçu la bourse pour venir ici en 2019", se souvient-il. Mais le projet a été repoussé, la faute au Covid et à deux blessures sérieuses au genou. "La première, c'était le 26 février 2020. La deuxième le 16 février 2021. Je vais me méfier en février 2022!", sourit-il même s'il en a bavé dans les mois qui ont suivi ses ruptures des ligaments. Plus qu'un projet, c'était une vie qui se jouait. "Mon but est de devenir pro. J'espère avoir une offre d'une université à la fin de cette année-ci vu que je suis en terminale. Si ce n'est pas le cas, je reviendrai en Europe et je ferai tout pour obtenir un contrat", assure-t-il. Vingt ans, c'est jeune. Mais dans le basket, c'est presque déjà vieux… Teo en a conscience et travaille d'arrache-pied. "J'ai eu 91% au premier bulletin. Je m'en sors bien. Comme les autres étudiants, je n'ai pas envie d'être privé de basket pour de mauvais résultats scolaires. C'est une opportunité unique d'intégrer le monde pro". Le programme de cours est allégé et tout est mis en œuvre pour que les jeunes se mettent en évidence. Fanelli tente de le faire en revenant dans le parcours. Depuis novembre, il a pu reprendre à fond et a grappillé du temps de jeu. Mais il doit aussi s'adapter à quelques changements… "En High School, le rythme est très soutenu. C'est 4x8 minutes et ça attaque tout le temps. D'ailleurs, les joueurs n'hésitent pas à faire le show dès qu'ils réalisent un beau mouvement. On se prendrait une technique en faisant ça en Belgique." Teo Fanelli Renson doit en outre se farcir de longs déplacements en championnat. "Le plus court c'est 1 h, le plus long 11 h". Sur le terrain, cet ancien meneur est en train de se reconvertir en poste 2-3. Une difficulté supplémentaire sur son chemin, mais les défis le transcendent.