Le tourisme fluvial doit se repenser
Améliorer l’infrastructure fluviale pour faire revenir les plaisanciers: une étude du CITW va identifier les priorités.
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Publié le 18-06-2021 à 06h00
La réouverture prochaine de la haute Sambre française ouvre des perspectives au tourisme fluvial. Actuellement en «impasse», la rivière a vu sa fréquentation se réduire considérablement. C'est aussi vrai pour le transport de marchandises que pour les plaisanciers. «Il faut donc saisir l'opportunité d'améliorer l'infrastructure existante.» C'est en substance le propos du bourgmestre Paul Magnette dans sa réponse écrite à la cheffe de groupe C + Anne-Sophie Deffense.
Dans une de ses questions, celle-ci pointait le doigt sur le mauvais état des équipements nautiques, en particulier à Marchienne-au-Pont. Vétusté, vandalisme, inadéquation aux moyens actuels de paiement: ces équipements doivent être modernisés.
Si c’est une évidence, Magnette en appelle à des investissements à l’échelle de Charleroi Métropole, afin de renforcer l’attractivité pour la navigation de plaisance. En 2000, la moyenne était de 500 bateaux par mois durant les mois d’été. Pour se fixer des objectifs à moyen et long terme, les treize communes traversées par la Sambre et le canal Charleroi-Bruxelles ont confié au CITW (centre d’ingénierie touristique de Wallonie) et au SPW la réalisation d’une étude. Le cahier des charges de cette étude a été approuvé fin mai.
Il s’agit de définir un plan d’investissement stratégique et d’objectiver la demande de financement d’investissements jugés prioritaires auprès des pouvoirs subsidiants: modernisation des haltes, relais nautiques et ports fluviaux, intégration de nouvelles installations, offre de services additionnels, renforcement des éléments d’attractivité sur le parcours…
Une procédure d’appel d’offres est lancée. Elle doit déboucher en septembre sur la désignation d’un auteur de projet, l’étude devant être finalisée dans un délai de six mois après la notification de la commande.