Geoffrey Marrion a fait sa rentrée

C'était son premier triathlon depuis près d'un an et ne s'attendait donc pas spécialement à briller. «L'objectif était de retrouver le rythme sur une épreuve que je connais très bien pour l'avoir déjà gagnée à deux reprises.»

Le triple effort, c'est une passion qui est arrivée tardivement. Avant cela, le running puis l'athlétisme lui ont apporté bien des satisfactions. «Sur ma distance de prédilection qu'est le 1 500 m, mon meilleur chrono est de 3.40.21. Il date de 2008. J'ai eu la chance de participer à deux reprises au Mémorial Van Damme, en individuel avec toutes les grandes stars de la discipline car nous étions alors une année olympique, et avec l'équipe nationale du relais 4x1500m. Ma sélection pour la Coupe d'Europe d'athlétisme en Norvège a été un autre grand souvenir. Et je n'oublie pas mon titre de vice-champion du monde, toujours sur 1 500 m, dans ma catégorie des masters à Budapest en 2014.»

Le Preslois d'origine a ensuite eu besoin de se trouver un nouveau défi. «En athlétisme, on a toujours tendance à comparer ses chronos avec ses anciens et plus on avance en âge plus c'est compliqué de les améliorer…»

Si son premier triathlon fut un promo (à l’Eau d’Heure), il s’aligne désormais principalement sur des distances olympiques et sur des demis.

«Les entraînements ne sont pas très différents donc j'alterne.» Parmi ses meilleurs résultats figurent une 13 place sur la distance olympique à l'Eau d'Heure et une 8 place au général (1re de sa catégorie des Masters 40) à l'AronaMen en Italie. Et puis est arrivé le Covid… «J'ai plutôt bien vécu le confinement dans le sens où je n'ai pas arrêté de m'entraîner. Avec mon coach Fernand Brasseur, on s'est dit que c'était l'occasion de revoir les bases, en course à pied et à vélo.»

À l’Ironlakes sur le sprint

Le triathlète du Black & Bike Racing Team a gardé sa motivation intacte. «Pour beaucoup cela a été un problème de s'entraîner sans réel objectif mais pas spécialement pour moi. Je fais du sport avant tout pour moi, pour le plaisir. Et ce n'est pas parce que tout était à l'arrêt, sans perspective quant à des compétitions futures, que j'allais tout stopper! J'ai mis cette période à profit pour progresser dans les deux disciplines. Je suis même allé nager en piscine, quand cela a été possible, avec mon coach natation Manuel Gochard.»

À son programme de cet été figurent le Champ’Man à Epernay (4 juillet), l’AronaMen (25 juillet) puis l’Ironlakes aux Lacs de l’Eau d’Heure où il s’alignera exceptionnellement sur le sprint. Il y a un titre de champion de Belgique à y décrocher!