Le féminisme, en avant, mars!
Les Femmes de Mars sont de retour avec un panel d’activités, même dans l’espace public, malgré la pandémie.
Publié le 27-02-2021 à 06h00
:focal(507x357:517x347)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/3LRIUG6XK5BK5DDQWW3TARQQME.jpg)
Margaux Joachim, cofondatrice du collectif des Femmes de Mars, le rappelle: «L'édition 2020 avait été très spéciale puisque le confinement est venu nous couper dans notre élan; nous avons, pour ainsi dire, dû tout annuler dès le lendemain de notre soirée d'ouverture». Ce goût de trop peu, alors que les problématiques sociétales n'ont fait que s'aggraver pendant cette pandémie, ne sera qu'à peine récupéré par cette édition 2021, forcément elle aussi marquée par les mesures sanitaires et la lutte contre la pandémie de coronavirus.
«Nous aurons malgré tout des activités en présentiel, nous le voulons», résume la co-organisatrice; qui évoque avant tout le moment central de l'opération, le 8 mars, Journée internationale des Droits des femmes. «Nous avons obtenu l'autorisation d'organiser une manifestation statique; elle est programmée à 17 heures 30, sur la place Verte. Ce sera l'occasion de crier haut et fort nos quatre revendications concrètes, à savoir la gratuité totale des protections menstruelles, la garantie d'une pension à minimum 1500€ net pour toutes, la liberté du choix des vêtements dans les écoles et la fin de la double journée de travail, avec le poids des tâches ménagères en plus de la prestation professionnelle».
La soirée de lancement aura lieu, elle, à distance, via les réseaux sociaux. Le rendez-vous est donné ce 4 mars, à 18 heures 30, sur la place Facebook des Femmes de Mars. La clôture, elle, est programmée pour le 26 mars mais sa teneur exacte reste en suspens, selon l’évolution des contraintes sanitaires. Entre les deux, les activités ne manqueront pas, avec, entre autres: une reprise de l’expo «Figures de femmes» dans l’espace public avec les «Cannibales Lecteurs» de l’Ancre, le 13 mars; une visioconférence pour évoquer les violences gynécologiques et obstétricales, le 18 mars ou «Yes, We Dance», un flash mob à quatre danseurs, le 20 mars.