Quel avenir pour le site de Caterpillar?
Le député wallon Christophe Clersy plaide pour explorer les pistes qui occuperont le reste du site de Caterpillar. Et déplore 2 ans de retard.
- Publié le 14-01-2020 à 00h00
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Le dossier de la filiale belge de la société chinoise Thunder Power, qui entend assembler des automobiles électriques sur le site de l'ancienne usine Caterpillar, à Gosselies, suit son cours. Même si, au nom du parti Écolo, à Charleroi, le député wallon Christophe Clersy déplore «deux ans de retard par rapport au calendrier de départ».
Surtout, au-delà des considérations de dates et d'échéances, l'élu vert veut s'assurer «que toutes les pistes sont activées, en ce compris toutes les opportunités éventuelles liées à la reconversion du site puisque, dans tous les cas, Thunder Power n'occupera pas l'intégralité des lieux».
Il a interrogé le ministre de tutelle à ce propos. Willy Borsus, en charge de l’Économie, a confirmé que la création de la filiale Thunder Power Belgium était toujours prévue avant cet été 2020. Il a également rappelé que la cellule Catch restait mobilisée sur le volet de l’occupation totale du site et que des contacts avaient été établis avec plusieurs partenaires potentiels, y compris de possibles concurrents de Thunder Power, dans le secteur de l’automobile électrique.
Sur sa lancée d’explications et de précisions, le ministre a enfin mis en avant que la SOGEPA, maître d’œuvre du processus et désormais propriétaire des terrains, veillait, au quotidien, à la maintenance du site. Des appels d’offres ont aussi été lancés pour confier le gardiennage et la sécurité à des prestataires externes.