La vie romancée de VDB par un Carolo
Lorenzo Cecchi, originaire de Marcinelle, s’est inspiré de la vie de feu Paul Vanden Boeynants pour écrire un roman paru chez Lilys.
- Publié le 29-07-2019 à 18h00
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C'est un septième roman surprenant que nous livre Lorenzo Cecchi, originaire de Marcinelle. Paul, je m'appelle Paul, c'est le titre de son histoire publiée par la maison carolo Lilys Éditions. Dans ce livre, l'auteur mêle réalité et fiction en racontant à sa manière la vie fantasmée d'un célèbre homme politique belge surnommé VDB dont l'enlèvement survenu à la fin des années 1980 a marqué les esprits.
«Je m'appelle Paul», ce sont les seuls mots que prononce l'enfant que l'auteur a imaginé, rescapé d'une tragédie dans laquelle ses parents et ses sœurs ont péri. Le monoxyde de carbone a tué. Adopté aussitôt par une tante qu'il ne connaissait pas et qui tient un bordel près de la gare des Guillemins, à Liège, le gamin fait son apprentissage de la vie avant d'embrasser la profession de boucher puis une carrière d'homme politique.
Lorenzo Cecchi n'a jamais rencontré Paul Vanden Boeynants duquel il s'est inspiré pour écrire son roman. «Quand j'étais enfant, on l'entendait souvent à la radio, il était truculent. C'est l'un des rares premiers ministres à avoir été un artisan, ce qui se perd de nos jours. Je suis pour un tirage au sort des élus», déclare-t-il.
Des références locales
Agrégé en sociologie, Lorenzo Cecchi a été actif dans le secteur socioculturel en tant animateur de maison de jeunes, à La Brique de Charleroi notamment. Il a aussi été promoteur de spectacles mais encore commissaire d’exposition. La grande partie de sa carrière professionnelle s’est déroulée dans l’industrie, d’abord en tant que délégué commercial puis comme directeur commercial dans une société de protection incendie.
« Mon écriture est particulière. Je ne sais jamais où mon histoire va m'emmener. Une phrase en amène une autre», confie l'auteur qui a pris beaucoup de libertés par rapport au personnage réel. «Je fais naître mon personnage à Marcinelle. Comme lui, j'ai habité une ferme. Le hasard a fait que la maison Lilys qui m'édite siège à la rue du Foyer à Marcinelle, où j'ai habité et où est née ma première fille», ajoute-t-il.
C’est un récit agréable, drôle, tendre et fait de rebondissements qu’il nous donne à lire. De l’éveil des sens aux interrogations du héros sur le couple, sur la perte d’un enfant et sur la mort, il nous fait parcourir la vie de cet homme à sa manière, marchant tel un funambule sur le fil qui sépare le vrai du faux avec une authenticité exemplaire.