Des CDI pour 69% des ex-Caterpillar

Deux ans après la mise en place de la cellule de reconversion – où collaborent Forem, FGTB et CSC –, deux tiers des travailleurs actifs concernés (hors RCC, incapacité, etc.) ont donc retrouvé du boulot. Dans quels domaines? Principalement dans l’industrie manufacturière (30,9%), les transports et l’entreposage (14,7%) ou encore la santé et l’action sociale (11,8%), les services administratifs (9,8%) ou le commerce et la réparation automobile (8%).

Un soutien personnalisé

Un cinquième des anciens travailleurs de Caterpillar mis à l’emploi travaillent désormais dans le secteur public. Et un tiers des ex-salariés des sous-traitants ont trouvé du travail dans la construction.

«Les travailleurs ont pu bénéficier d'un soutien psychosocial pour surmonter le choc du licenciement. Des animations collectives ont été organisées pour acquérir la connaissance du marché du travail et un accompagnement personnalisé a été mis en place pour définir de nouveaux projets professionnels», se félicite le Forem. Au programme de la cellule qui a compté entre 30 et 40 accompagnants: élaboration des outils nécessaires à la recherche d'emploi, visites de centres de formation, de salons de l'emploi, coaching, sensibilisation à la mobilité.

69% ont décroché un CDI

Excellent bilan aussi: 69% des 1 019 travailleurs de Caterpillar qui ont retrouvé un emploi au terme de l’accompagnement ont décroché un contrat à durée indéterminée (CDI). Le résultat est moins spectaculaire chez les sous-traitants, avec seulement 40% de CDI et 34% qui ont trouvé un travail intérimaire.

«C'est parce que les sous-traitants sont arrivés plus tardivement dans la cellule de reconversion et qu'ils sont à la base moins qualifiés qu'ils ont mis le paquet pour être formés. 70% ont suivi une formation qui va encore porter ses fruits», explique Thierry Ney. «Pour ceux de Caterpillar, le fait d'avoir pu travailler sur une longue période a permis à nos équipes d'aider ces personnes à se réinsérer de manière durable.»