Un absent de taille…
La cérémonie de cette année s’est conclue, comme il se doit, par une minute de silence. Si chacun avait à l’esprit les prénoms des 17 victimes de l’année écoulée, un autre nom flottait dans les esprits recueillis, celui de l’abbé Paul Trigalet.
- Publié le 08-11-2018 à 06h00
Décédé le 25 mai dernier, il fut, avec son ASBL «Solidarités Nouvelles», le principal moteur de cette cérémonie des «Morts de la rue» et des avancées administratives qui en ont découlé. Jean-Marie Laine, de l’ASBL «Comme chez nous», commentait: «C’est un symbole nécessaire que cette cérémonie se déroule dans la salle du Conseil communal. Car nous sommes tous citoyens, que l’on soit SDF, représentant politique ou travailleur social. C’était l’idée de Paul Trigalet, que nous soyons tous mobilisés pour la dignité des plus fragilisés d’entre nous».