Deux noyaux pour un seul projet
Du côté des entraîneurs, la nouvelle a surpris. D’autant plus que projet devrait se faire au détriment de l’un d’eux. Et ce n’est trahir aucun de secret de dire qu’à la tête de la prochaine mouture d’équipe première, on devrait retrouver Liliu, le coach des Castellinois.
Publié le 26-03-2015 à 05h00
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«Ce rapprochement est une bonne nouvelle, explique le technicien brésilien. Je pense que le président mérite d’avoir un grand club dans la région. Il s’investit depuis plusieurs années dans le futsal. Ce rachat, c’est son rêve. je suis content pour lui et pour nous.»
André Vanderlei, l'entraîneur de Charleroi, tient un discours assez similaire. «Pour être honnête, cette annonce rencontre deux objectifs. D'un côté, il y a le rêve du président Troiani de venir à la Garenne avec une grande équipe. De l'autre, il y a le souhait de Lucien Romeo de vendre le matricule depuis quelques saisons.»
Malgré tout, l'homme ne cache pas une certaine tristesse. «C'est la fin d'une belle époque. Charleroi va disparaître. C'est tout de même le club le plus titré de Belgique et l'ancien champion d'Europe. Mais je sais qu'Aldo Troiani va relancer un projet de qualité. Ça, c'est une bonne nouvelle.»
Les deux entraîneurs ne savent pas de quoi l'avenir sera fait. Mais ils feront le point en fin de saison. «J'ai fait du bon boulot avec mon équipe, plaide André. J'ai des gars de qualité. J'espère qu'ils ne vont pas se retrouver au bord de la route.»
De son côté, Liliu fera le point avec le président. «On devra se voir pour en discuter. Il y a des éléments intéressants à Charleroi. Mais chaque chose en son temps. Il reste encore la coupe de Belgique à disputer et le championnat à remporter.»