Salvi, une échevine à 100 %
Véronique Salvi (cdH) devient échevine à temps plein à compter de ce 1er février.«Un choix 100 % personnel» dit-elle.
- Publié le 30-01-2013 à 07h00
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Une page politique se tourne, ce jeudi, pour la députée régionale Véronique Salvi (cdH), qui quitte ses fonctions parlementaires à Namur et à la Fédération Wallonie-Bruxelles pour se consacrer pleinement à son échevinat à Charleroi.
«Aucun accord de majorité ni aucune règle de gouvernance ne m'impose ce choix, insiste-t-elle. Je pars pour laisser siéger mon colistier Antoine Tanzilli (NDLR: persona non grata dans le nouveau collège communal) et pour honorer mes engagements vis-à-vis de mes 4 000 électeurs. J'étais libre de cumuler mes mandats, comme va le faire le sénateur-bourgmestre Paul Magnette.Il est faux de prétendre que je m'en vais parce qu'on me l'impose!»
Un dernier dossier à régler avant son départ
Pourquoi, dès lors, avoir attendu fin janvier pour démissionneralors que les députés et échevins PS le faisaient le mois dernier? «Je voulais terminer ce que j'ai commencé au parlement wallon. Il se trouve que le vote de ma proposition de résolution sur les écrans LED est inscrite à l'ordre du jour de ce mercredi 30 janvier. C'est l'aboutissement d'un long travail dans lequel je me suis investie durant un an au niveau de la ville. Actuellement, le déploiement des écrans LED est de la compétence des Communes, j'estime qu'il faut la transférer à la Région wallonne dans un souci d'efficacité et de cohérence.»
Ce jeudi, c’est en siégeant une dernière fois au bureau du parlement dont elle est l’un des six membres effectifs que Véronique Salvi mettra un terme à son mandat. Elle l’avait commencé en juillet 2009 à la présidence de la Fédération Wallonie-Bruxelles durant un court intérim de deux semaines, en attendant l’arrivée de Jean-Charles Luperto (PS).
À la défense de Charleroià la Fédération W-B
C'est en prenant la succession de Jean-Jacques Viseur à la Chambre des représentants en janvier 2007 que la chef de file cdH avait débuté sa carrière parlementaire. «À Namur, j'ai toujours défendu activement les intérêts de Charleroi. Économie, emploi, mobilité et surtout affaires sociales ont été mes matières de prédilection », rappelle-t-elle.
Quant à la Fédération Wallonie-Bruxelles, une assemblée qu’elle connaissait particulièrement bien pour y avoir été attachée d’Anne-Marie Corbisier pendant près de 10 ans, Véronique Salvi dit y avoir connu de nombreuses passes d’armes avec la ministre Fadila Laanan en charge de la Culture, pour y revendiquer le dû de Charleroi en matière de financement d’institutions culturelles.
D. A.