L’Essor n’a pas pesé face aux Fleurusiens

ESSOR: (9/18 l.f., 21/46 2 pts, 2/15 3 pts, 34 rbs, 25f.), SIEGWARTH 13 (1x3), Lambot 4, Dedave 0, JANKOVIC 7, STAS 5, ZUCCOLINI 8, Diop 0, PENNINCK 12, Steenberghs 3, Eyenga 3 (1x3)

FLEURUS: (16/22 l.f., 22/48 2 pts, 4/18 3 pts, 35 rbs, 18f.), Di Francesco 0, Marion 7, Garvin 4, JONNIAUX 4, MANZANZA 2, Pourtoit 6 (2x3), Chada 5 (1x3), BAUWENS 19 (1x3), HAZARD 8, Muric 4, ILONGO 13

Ce fut un bien triste derby. L’un de ceux où l’on sait qui en sortira vainqueur, avant que cela ne se joue, tant les deux équipes n’évoluent pas dans la même cour. Encore fallait-il aux Fleurusiens d’éviter ce piège de la facilité. Bauwens, par deux fois, et Ilongo annoncèrent la couleur mais les Essoriens répliquèrent et restèrent au contact, 7-8 (5e ). Néanmoins, Fleurus sembla, déjà, avoir la mainmise sur le match mais ne parvenait tout simplement pas à le confirmer au score, 16-19.

Pascal Angilis tenta, alors, de prendre la zone mais elle ne fonctionna pas, tandis qu’il perdit Siegwarth, groggy, à la suite d’un contact fortuit. Un coup dur d’autant que le CEP accéléra à ce moment-là et se détacha à 18-30. Même les joueurs du banc apportèrent des solutions, à l’image du malheureux Garvin qui, avant de se faire une entorse, avait transformé deux de ses trois tentatives, 20-40 (15e ).

Entre-temps, l’Essor était repassé en individuelle mais ça ne stoppa pas plus l’hémorragie. Le mal était fait, l’écart aussi. D’ailleurs, après ça, il n’y aura plus vraiment de choses à se mettre sous la dent. Fleurus baissa de concentration et donc d’intensité tandis que l’Essor ne reviendra jamais sous la barre des 15 points mais peut se targuer d’avoir remporté la deuxième mi-temps.