L’Essor veut franchir un nouveau cap
Les Carolos attendent un succès pour récompenser tout le travail consenti. Sera-ce pour ce week-end? Fleurus défieune équipe instable.
Publié le 16-11-2012 à 07h00
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Mons – Essor (v. 20 h 30)
11 matchs en 30 jours, c'est le programme qui attendait les jeunes essoriens en ce mois de novembre. Partagés entre la Ligue Espoirs et le championnat de D2, ils ont de quoi faire. «Je me suis fait également cette réflexion, lance Sébastien Dufour, le coach adjoint carolo. Nous jouerons plus que nous allons nous entraîner. Physiquement, je pense qu'il n'y aura aucun souci puisque cela fait deux mois que nous tournons à deux rencontres par semaines, le tempo, nous l'avons acquis.»
Après avoir évolué à Louvain, en milieu de semaine, les Carolos se rendent ce soir à Mons, avant un autre déplacement à l'Excelsior, dimanche. «Les Montois possèdent une solide équipe, avec beaucoup d'énergie, beaucoup de qualité. Il y a de la taille, de la puissance à l'extérieur et avec Manu Lecomte, sans doute le meilleur joueur de D2 actuellement. Entouré de Giancaterino, Schwartz, Gorgemans et Tumba, ce n'est pas mal. Néanmoins, il ne faut pas regarder dans le camp d'en face mais plutôt tenter de franchir un nouveau cap de notre côté», déclare Pascal Angilis, l'entraîneur. Battu par deux fois en BDL par ces mêmes Montois (93-79, 57-63), l'Essor aura comme valeurs ajoutées Penninck et Jankovic mais se passera, définitivement, de Luc Louves, qui a pris la direction d'Antibes ce mercredi. «Nous sommes désormais en configuration définitive», affirme Sébastien Dufour, qui sera sur le banc en tant que coach, à l'Excelsior, puisque le Spirou joue, dans le même temps, à Louvain. «Même amoindris, les Bruxellois sont un cran au-dessus mais nous nous accrocherons. Il serait bien d'en prendre une rapidement en guise de récompense», clôture-t-il.
F.Po.
Fleurus – Tongres (v. 20 h 45)
Anthony Chada a été préservé mardi en coupe AWBB non pas pour soigner une cheville endolorie mais parce que son dos avait été manipulé la veille, suite à un faux mouvement. Le match de ce soir contre Tongres était dans l’absolu plus important que le déplacement à Huy, où les absences du nouveau meneur et de Louis Hazard, malade, ont privé le CEP Fleurus de ses éléments les plus créatifs. Il a fallu aller chercher la victoire avec les tripes, ce dont ne manquent heureusement pas les Bernardins. Tantôt, il faudra élever son niveau de jeu, que Hazard soit ou non complètement rétabli. Dans ce contexte, un coup de barre de Jonniaux serait bienvenu. Après son bon match à Mons, le deuxième après sa longue indisponibilité pour cause de déchirure au mollet, Kevin n’était pas parvenu à poursuivre sur sa lancée, à grimper d’un cran contre l’Excelsior et, quelques jours plus tard à Huy. À chaque fois, les fautes l’avaient bridé. Rien d’alarmant. Le déclic ne tardera pas à se produire, le rythme à revenir.
D’ailleurs, pour l’heure, si inquiétude il doit y avoir, elle concerne l’intérieur où les petits formats font certes merveille mais ne reçoivent en définitive que peu d’aide de Sead Muric, le seul «géant» du groupe. Tongres peine à maintenir son bilan en équilibre, principalement en raison de sa friabilité défensive. Mais sur un match, les Limbourgeois possèdent de belles gâchettes en plus d’un meneur créateur qu’il n’est plus besoin de présenter, Martijn Hendrix (Essor 2012).
Dom.A.