Des tartines jetées à terre, en guise de souper, et des violences conjugales: Sébastien nie être un bourreau devant le tribunal correctionnel de Charleroi

Plusieurs préventions de violence sont reprochées au prévenu. Le fiston compare même son père "au diable".

L.C.
 Fan de football, l’enfant recevait des gifles quand son ballon passait chez le voisin.
Fan de football, l’enfant recevait des gifles quand son ballon passait chez le voisin. ©Jacob Lund - stock.adobe.com

Pendant plusieurs années, Céline (prénom d’emprunt) s’est tue. En couple avec Sébastien depuis 2009, la jeune femme a vécu l’enfer au sein de ce qui est décrit par le parquet comme "un milieu fermé, où tout se passe à huis clos." Jusqu’au 10 mars 2021, date à laquelle la mère de six enfants prend enfin le chemin du poste de police pour dénoncer une scène de violence conjugale vécue un mois avant. Enceinte de six mois, Céline a été jetée au sol et frappée par Sébastien avant de définitivement quitter le domicile familial. La jeune femme va plus loin et confirme que ce n’est, hélas, pas la première scène de violence dont elle est victime. "Dès le troisième jour de notre relation, il m’a interdit de porter des talons, de m’habiller comme je le voulais et de me maquiller. Il m’a éloigné petit à petit de mes amis et m’a interdit de parler aux hommes", déclare la victime.

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