Charleroi: accusé de viol, il dit ne pas comprendre
Une jeune femme a porté plainte pour viol contre celui qu’elle fréquentait depuis quelques semaines.
Publié le 30-06-2022 à 22h00
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Mélissa (prénom d’emprunt) et Jérôme se sont rencontrés, mi-mai, via Instagram. Rapidement, le courant est bien passé entre les deux personnes. À tel point qu’un premier rendez-vous a été fixé. Ils se sont revus rapidement et, selon le parquet, dès le deuxième rendez-vous, le comportement du prévenu a changé. "Les choses ont très vite dégénéré, avec un rapport sexuel brutal. La gentillesse des premiers jours a déjà disparu."
Et à l’issue du troisième rendez-vous, Melissa a déposé plainte à la police en compagnie de son père, pour viol. " Ils ont d’abord passé du temps ensemble dans un centre commercial où le prévenu s’est montré insistant. Ma cliente lui avait dit qu’il n’y aurait rien à cause de douleurs. Quand ils sont rentrés chez elle, le prévenu l’a prise par surprise en lui retirant le pantalon ", confirme MeHuwart, partie civile. D’après l’avocat de la jeune femme, cette dernière a réitéré son désaccord durant l’acte. " Elle lui a dit d’arrêter, mais il a continué. "
C’est un jeune homme étonné qui s’est défendu ce mercredi matin devant la 6e chambre du tribunal correctionnel de Charleroi, en évoquant pour sa part une relation sexuelle consentie. " Tout s’est déroulé naturellement. Après la relation, c’est vrai qu’elle était un peu bizarre, mais elle m’a ramené chez moi et après elle m’a envoyé un SMS pour me dire qu’elle était bien rentrée chez elle. Ça fait maintenant un an que je me pose la question de savoir ce qu’il se passe et pourquoi elle dit que je l’ai violée ", déclare Jérôme.
Une peine de 3 ans de prison, avec un sursis possible, est requise contre Jérôme, inconnu de la justice jusqu’à présent.
Pour M Gelay, à la défense, son client doit être acquitté de la prévention. La déclaration de la victime n’est pas crédible, selon l’avocat.Jugement pour le 21 septembre.