Apprendre à bien prendre le train

Et l'athénée marcinellois a été retenu. C'est même lui qui, hier, inaugurait la première session de sensibilisation du côté wallon. «La proposition avait été faite pour l'ensemble du royaume il y a quelques années, mais la Flandre avait manifesté de l'intérêt plus rapidement, explique Thierry Ney, porte-parole à la SNCB. De plus, la demande au nord du pays concernait un public plus jeune, en 5e et 6e primaire, alors que la demande wallonne concerne surtout le 1er degré du secondaire. C'est sans doute culturel. Il a fallu prendre le temps de repenser le message pour un public plus âgé.»

À l’aide de PowerPoint, d’un petit film, de questions intuitives à choix multiple et avec le concours de Fabrice, agent de Securail en poste à Charleroi, les deux animatrices «maison», Mégan Zangerlé et Lætitia Massinon, ont fait découvrir, à leur jeune public, de façon ludique et dynamique, la SNCB, sous l’angle de la sécurité.

Le premier objectif était, logiquement, de connaître les rôles du personnel rencontré dans une gare – accompagnateur, sous-chef de gare, guichetier, agent Securail – afin de savoir à qui s’adresser selon ses besoins. L’autre volet consistait à sensibiliser les jeunes aux comportements à risque, par exemple les consignes à respecter au moment du départ d’un train, lors du passage d’une voie ferrée ou pour éviter le vol à la tire. Ou encore connaître le numéro 0800 30 230, à former en cas de situation d’insécurité. Enfin, il s’agissait de rappeler les règles élémentaires de savoir-vivre et les sanctions encourues en cas de leur non-respect…

Futurs clients de la SNCB

À en juger par la participation, la session a suscité l'intérêt escompté. «C'était très bien d'aborder la sécurité, confirme après coup un élève. On sait ce qu'on fait pour la sécurité dans les gares. C'est rassurant.»

«Notre but n'est pas de faire des clients, assure de son côté le porte-parole de la SNCB. Mais ces jeunes sont les futurs clients de la SNCB. Ils doivent avoir les bons réflexes, et il faut les sensibiliser afin qu'ils aient les outils pour s'en servir. Quand on sait, par exemple, qu'il y a, chaque année, 800 voyageurs qui entrent encore dans un train après le signal… On veut voir cela disparaître.»

«Ce qu'ils ont appris, ils le mettront en pratique en excursion, ou, pendant les vacances, quand ils partiront en groupe à Walibi, conclut la proviseure. Ou, plus tard, quand ils seront à l'univ', par exemple. Notre but, c'est de leur apprendre à prendre le train, à les rendre les plus autonomes possible.»

Les écoles intéressées peuvent bénéficier gratuitement d’une session en s’adressant à corporatesecurityservice@sncb.be