Patrick Bruel, en visite dans une école de Koekelberg : “Les auteurs de harcèlement n’ont pas conscience du désespoir qu’ils causent”
Ce jeudi après-midi, l’Athénée Royal de Koekelberg a reçu la visite de Patrick Bruel, de passage pour quelques jours dans la capitale.
Publié le 31-03-2023 à 09h43
Très investi dans la lutte contre le harcèlement scolaire et dans la promotion de la lecture à l’école, le chanteur a tenu à rencontrer les élèves et les enseignants de l’établissement et à leur faire l’honneur d’un concert. C’est sous un tonnerre d’applaudissements que le chanteur a fait son entrée dans l’école, avant qu’un chœur d’élèves n’entonne l’une de ses chansons.
”C’est bouleversant comme accueil ; C’est une très grande fierté”, a assuré Patrick Bruel avant de se diriger vers la salle de gym qui s’est muée, l’espace de deux heures, en salle de spectacle et d’échanges avec les élèves.

”Il faut que les jeunes qui sont victimes de harcèlement arrêtent d’avoir peur d’en parler. Il y a quelques années déjà, une jeune fille de quatorze ans a mis fin à ces jours pour cette raison. J’ai écrit une chanson sur le harcèlement en pensant à elle. Je suis persuadé que les auteurs de harcèlement n’ont pas conscience du désespoir dans lequel ils plongent leurs victimes. C’est un vrai sujet de société dont on doit s’emparer, nous artistes et compositeurs afin d’apporter notre pierre à cet édifice fondamental”, a-t-il déclaré.
Le chanteur a par ailleurs fait la promotion de la lecture à l’école et a rappelé son admiration pour les enseignants. “ma mère est institutrice et ma famille compte beaucoup d’enseignants. J’ai eu la chance de grandir dans un milieu qui valorisait la lecture mais aussi le théâtre, la musique et la peinture. Un livre, ça peut changer une vie”, a-t-il expliqué.

L’engagement de l’Athénée Royal de Koekelberg contre le harcèlement scolaire ne se limite pas à la visite de Patrick Bruel. L’école participe à divers projets et dispositifs visant à lutter contre ce fléau. L’un d’eux a été lancé il y a trois ans par un groupe d’élèves, qui se sont mobilisés pour créer un espace de parole destiné aux victimes de harcèlement. Un local a été mis à disposition des élèves afin qu’ils puissent faire part de leurs problèmes éventuels.