Une peine “porteuse d’espoir” : Luciana Mbote condamnée à 12 ans d’emprisonnement pour le meurtre de son compagnon

La cour d’assises de Bruxelles a prononcé une peine de 12 ans d’emprisonnement à l’encontre de Luciana Mbote. Le jury avait reconnu mercredi soir l’accusée coupable de meurtre sur son compagnon. Le jury parle de “possible récidive”.

Belga
Chairwoman of the court, Marie-France Keutgen pictured during the jury constitution at the trial of Luciana Mbote, before the Brussels-Capital Assizes Court, on Monday 17 April 2023 in Brussels. The 33-year-old Mbote is accused of stabbing her partner Fabrice Kayembe Makolo to dead in June 2021. BELGA PHOTO DIRK WAEM
La cour d'assises a prononcé 12 ans de prison à l'encontre de Luciana Mbote.

La cour d’assises de Bruxelles a prononcé, jeudi vers 15h30, une peine de 12 ans d’emprisonnement à l’encontre de Luciana Mbote. Le jury avait reconnu mercredi soir l’accusée coupable de meurtre sur son compagnon, Fabrice Kayembe Makolo. Ce dernier est décédé des suites d’un coup de couteau dans le cou, le 4 juin 2021 à Ixelles.

Les trois juges professionnels de la cour et les 12 jurés ont tenu compte de “l’extrême gravité des faits, Luciana Mbote ayant ôté la vie à Fabrice Kayembe Makolo”, mais aussi du mépris de l’accusée “pour l’intégrité physique d’autrui” et de “l’atteinte intolérable à l’une des valeurs fondamentales de notre société, à savoir le respect de la vie humaine, ainsi que de l’émoi que ces faits ont causé au sein de la société en termes d’ordre public”.

Ils ont relevé que Luciana Mbote avait déjà commis d’autres faits de violence sur ses ex-compagnons lorsqu’elle était sous l’influence de l’alcool, ce qui indique une “possible récidive” dans son chef.

Toutefois, ils lui ont reconnu plusieurs circonstances atténuantes, à commencer par le contexte des faits “à savoir la violence intraconjugale dont elle a été la victime à plusieurs reprises, notamment le jour des faits”. Parmi ces circonstances figurent aussi “l’immaturité” et “le manque de confiance en soi” de Luciana Mbote, tout comme “la précarité et l’isolement social dans lesquels elle vivait au moment des faits, accentués par la période de confinement décidée dans le cadre de la pandémie de Covid-19”. L’âge de la coupable a également été pris en considération dans la détermination de la peine, un âge “qui lui permet de se reprendre en main”.

La cour a ainsi prononcé une peine de 12 ans de prison, qu’elle considère être “porteuse d’espoir afin de favoriser une réinsertion dans la société” pour Luciana Mbote.

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