Drame à Etterbeek : une étudiante née en 1994 décède dans le brasier de son kot rue Aviateur Thieffry
Quand les pompiers de Bruxelles sont arrivés sur l’incendie, le rez-de-chaussée était complètement embrasé. L’étudiante a été retrouvée inconsciente au 2e étage de la maison qui comptait 2 kots et une habitation. Elle n’a pas pu être ranimée.
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- Publié le 10-06-2023 à 11h13
- Mis à jour le 10-06-2023 à 18h09
+ MISE À JOUR samedi 10 juin 2023 à 12h55 avec les précisions du Bourgmestre
Une étudiante est tragiquement décédée dans l’incendie de son kot dans la nuit du vendredi 9 juin au samedi 10 juin 2023 à Etterbeek. D’après le Bourgmestre d’Etterbeek Vincent De Wolf (MR), la jeune femme était née en 1994.
Quand les pompiers de Bruxelles sont arrivés rue Aviateur Thieffry vers 5h du matin, le rez-de-chaussée de la maison était complètement embrasé. ” Des moyens supplémentaires pompiers et médicaux ont immédiatement été diligentés”, avise Walter Derieuw, porte-parole des hommes du feu. “Avec l’aide précieuse de la police de la zone Montgomery, évacuation des personnes présentes et instauration d’un périmètre de sécurité et d’exclusion ont été effectuées”.
Les recherches dans le brasier ont permis de retrouver une personne inconsciente au 2e étage de la maison. “Une réanimation a immédiatement été entamée”. Elle s’est malheureusement déclarée infructueuse. “La personne est décédée sur place”. Le Bourgmestre De Wolf ne connaît pas son identité. “C’est la cellule d’aide aux victimes de notre zone de police qui sera chargée de faire le lien avec la famille”.

D’après le porte-parole des Pompiers de Bruxelles, il s’agit d’une étudiante étrangère d’un autre pays européen. “La maison se composait d’une habitation et de 2 kots d’étudiants. C’est une étudiante qui a tragiquement perdu la vie dans ce drame. De nationalité étrangère européenne, elle étudiait en Belgique dans le cadre d’un programme d’échange. Le nécessaire sera fait par les autorités pour prévenir, au plus vite, la famille de la défunte”.
Présent sur place durant l’intervention, Vincent De Wolf nous explique encore que “le feu a pris d’une manière fulgurante, probablement via les tentures du rez-de-chaussée, et s’est répandu par les planchers. C’est ce qui a compliqué les opérations des pompiers puisqu’ils ne pouvaient marcher sur ceux des étages, qui ont complètement disparu. Les vitres ont aussi volé en éclat. Il ne reste que le gros œuvre”.
Blessure pour une voisine, brûlures pour un pompier
Moins dramatique, “une voisine s’est légèrement blessée à la tête pendant l’évacuation et a été transférée vers l’hôpital”. Les pompiers déplorent aussi la brûlure à la main au 2e degré dont souffre un collègue, “brûlures superficielles”.
L’incendie était sous contrôle vers 5h15. “Selon les premiers éléments qui restent à confirmer, le sinistre serait d’origine accidentelle”, avance Walter Derieuw. “La maison est inhabitable, trois personnes sont à reloger. Elles seront prises en charge par les services communaux”. Le maïeur nous indique que le couple sera relogé dans un premier temps au home de retraite communal. “C’est une situation d’une brutalité terrible de se retrouver d’un coup dans la rue en pyjama, sans plus rien”. La propriétaire quant à elle a pu trouver refuge dans sa famille.
Le sinistre du bâtiment “est total”. Les ouvriers communaux ont été chargés de cloisonner les entrées pour éviter les intrusions et risques de stabilité. Les pompiers annoncent des déblais de longue haleine. Ils pointent aussi les dégâts à une voiture garée à proximité, endommagée par l’incendie.