Bruxelles: une cinquantaine de syndicalistes rassemblés devant le siège de TotalEnergies

Une cinquantaine de syndicalistes ont mené une action lundi matin devant le siège de TotalEnergies, situé boulevard Anspach à Bruxelles.

Belga
©PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI Nicolas ; Marseille ; 22/03/2023 ; Réforme des retraites

Suite aux blocages des raffineries, des longues files d'attente se contituent aux abords des stations service 

Ici à Marseille dans la station TotalEnergies de La Pomme (sur l'autoroute A 50)

Illustration essence, gasoil, super éthanol, station essence, pénurie d'essence, pénurie de carburant, faire son plein, pompe, pistolet, Total
Les représentants des travailleurs entendaient dénoncer une nouvelle fois le projet de rachat de toutes les stations-service du géant pétrolier par un acteur canadien.

Les représentants des travailleurs entendaient dénoncer une nouvelle fois le projet de rachat de toutes les stations-service du géant pétrolier par un acteur canadien. Ils n'excluent pas de recourir à la grève.

A la mi-mars, TotalEnergies avait annoncé son intention de s'associer à Couche-Tard pour l'exploitation de ses 619 stations-service en Belgique et au Luxembourg via une co-entreprise dans laquelle la société canadienne détiendra la majorité des parts. La compagnie pétrolière française en conservera environ 40%.

D'après les syndicats, environ 900 personnes sont concernées par cette reprise en Belgique, dont 140 qui travaillent au siège de l'entreprise à Bruxelles.

"Total a conclu des conditions pour lui-même avec le repreneur, mais il n'y a pas de conditions sociales pour les travailleurs repris. Il n'y a rien sur le papier", déplore Hans Cristiaens, du syndicat socialiste flamand ABVV-BBTK. "Il y a également de l'anxiété et un manque de clarté parmi ceux qui restent. Nous demandons qu'au moins une convention collective de travail soit couchée sur le papier afin que les travailleurs repris puissent conserver leur salaire et leurs conditions de travail, et que ceux qui ne sont pas impliqués dans la reprise aient des garanties qu'ils pourront rester."

L'action de lundi était menée en front commun FGTB-Setca, ABVV-BBTK, ACV et CNE. Les syndicalistes ont brandi des pancartes portant des slogans tels que "Stop au dumping social" et "Stop au dumping Total". Selon Hans Christiaens, il est possible que de nouvelles actions ou grèves suivent. "Nous allons maintenant sonder les gens pour savoir jusqu'où ils veulent aller, mais des grèves ne sont certainement pas exclues", a-t-il prévenu.

Aucune date n'a encore été fixée pour de nouvelles négociations entre direction et syndicats, selon le représentant des travailleurs.

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