Héberger les demandeurs d'asile bruxellois au canal sur ce genre de ponton? Nicole de Moor veut dupliquer la solution de Gand

La crise de l'accueil au Petit Château pourrait trouver une voie de solution avec l'érection de barges ou pontons accueillant des cabines habitables sur les eaux du canal, dans le port de Bruxelles.

Belga

La secrétaire d'État à l'Asile et la Migration Nicole de Moor va se concerter avec les directions de ports du pays pour envisager de nouveaux bâtiments flottants ("pontons") pour accueillir les demandeurs d'asile, comme il en existe déjà un à Gand, a-t-elle indiqué mardi.

Les ports de Bruxelles, d'Ostende, de Gand (North Sea Port), d'Anvers et de Bruges ont été invités, a-t-on appris à son cabinet.

Alors que le pays est toujours confronté à une crise de l'accueil, le ponton "Reno" du port de Gand, déjà utilisé en 2016 et 2017, puis rouvert en 2019 par l'agence fédérale Fedasil, héberge actuellement 224 candidats-réfugiés, selon la mandataire CD&V.

"Nous faisons toujours face à un grand manque de places d'accueil et sommes continuellement à la recherche de places supplémentaires. L'an dernier, nous avons ouvert 14 centres d'accueil, dont dans d'anciennes infrastructures de jeunesse ou d'anciennes casernes. À côté de ces centres classiques, nous examinons aussi des solutions alternatives, comme des pontons ou des villages-containers", expose Mme de Moor dans un communiqué.

Fedasil est en contact avec plusieurs armateurs, afin de voir si des localisations adaptées sont disponibles pour amarrer ces bâtiments flottants.

La secrétaire d'État rappelle qu'elle cherche également à accroître les sorties de centres d'accueil, en fermant des échappatoires "qui permettent actuellement à un millier de personnes de rester dans le réseau d'accueil malgré une décision d'asile négative".

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