Vanaken: « Le penalty raté nous a donné de l’énergie »
Vanaken, Mignolet, Mechele et Schreuder analysent la victoire brugeoise.
Publié le 09-05-2022 à 06h00
Le coup de poker de Schreuder! Peu habitué à s’adapter à son adversaire, l’entraîneur du Club a titularisé De Ketelaere sur le flanc gauche. Étonnant quand même de sacrifier l’un des joueurs les plus talentueux du noyau, en le plaçant si bas sur l’échiquier et excentré.
Le technicien néerlandais, qui espérait avoir plus d’espaces, a au moins permis à Skov Olsen de se reposer pendant 70 minutes… avant de tout faire exploser. Deux passes décisives, des récupérations, de la conservation. Il a montré toute sa classe, dans une rencontre tendue et au sommet.
C’est comme si Bruges avait laissé passer l’orage, avant de vraiment entrer dans sa rencontre. Volontairement ou non. "Vu notre première confrontation, lors de la deuxième journée, on savait que la rencontre serait très intense. Surtout les vingt premières minutes. L’Union veut marquer très tôt dans la rencontre pour profiter de ses qualités en contre-attaques. C’était important justement de limiter nos pertes de balle, pour ne pas qu’ils en profitent", analysait Simon Mignolet.
Nsoki suspendu mercredi
Le tournant du match a forcément été le penalty raté de Vanzeir. "J’ai choisi un coin et j’y suis allé à fond, ajoute Simon Mignolet. On fait toujours une analyse des tireurs, mais Vanzeir a déjà marqué de l’autre côté également. Heureusement, il l’a raté, même si je crois que si ça avait été cadré, j’étais dessus."
Les Blauw en Zwart ont ensuite pris l’ascendant psychologique. "Ils ratent le penalty et ça nous a donné une énergie supplémentaire, glisse Hans Vanaken. Le centre de Skov Olsen était fantastique, plus beau que ma reprise d’ailleurs. Je n’avais plus qu’à placer ma tête. Après ça, la confiance était de notre côté et nous avons bien contrôlé les débats."
La revanche, mercredi? Les Brugeois sont repassés devant au classement et pourraient se contenter d’un partage au Jan Breydel. "Je ne pense pas que la rencontre sera différente. L’Union est dangereuse en contre-attaque, il faudra gérer cet aspect. On a un demi-point d’avance, mais ça ne change rien car il reste encore trois journées. Pour l’instant, on n’a rien!"
Mercredi, ce sera sans Stanley Nsoki, qui a écopé de son troisième avertissement.