À Bruxelles, la rue Neuve se remet difficilement du Covid: «Elle est devenue une 2e rue de Brabant»

Vide locatif, outlet et pop-up stores, chantiers, etc. l’artère commerçante la plus fréquentée du pays affiche un triste visage.

Mathieu Ladevèze
 La crise du Covid a précipité la fermeture d’enseignes déjà en difficulté. Aujourd’hui, les grandes surfaces commerciales se louent difficilement.
La crise du Covid a précipité la fermeture d’enseignes déjà en difficulté. Aujourd’hui, les grandes surfaces commerciales se louent difficilement. ©Ennio Cameriere

La rue Neuve a-t-elle perdu son lustre d’antan? L’artère commerçante la plus fréquentée du pays affiche un bien triste visage depuis quelques mois. N’importe quel promeneur constatera l’étendue du vide locatif et la flopée de pop-up et outlet stores. Jeudi dernier, nous avons compté une quinzaine de surfaces commerciales à louer ou en travaux, six magasins éphémères, de type outlet, une somme impressionnante d’enseignes spécialisées dans les baskets et sneakers, sans oublier une litanie de fast-foods… Récemment, Diesel est parti. Dans le bas de la rue (côté Monnaie) survit Naf Naf; bien plus haut, brille encore Lego. Entre les deux, c’est morne plaine, ou presque.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...