« L'efficacité d'un club belge »

Ariel Jacobs, à défaut de prendre des risques, misait avant tout sur une bonne dose de réalisme. Comme celui qui lui avait manqué à St-Trond.

Jean Derycke

Un co ach qui gagne a toujours raison, paraît-il. Et à l'autopsie, oui, Ariel Jacobs a finement joué le coup. Même si le foot pratiqué par ses hommes était d'abord négatif, même si le spectacle valait, effectivement, à peine la D2 européenne. Car au final, les joueurs du Dinamo Zagreb se sont cassé les dents sur la défense renforcée des Belges. Ils se sont énervés, ont cafouillé leur jeu et ont, au bout d'un moment, laissé la brèche de trop. Pour une fois, on pourra dire que c'est... l'adversaire d'un club belge qui paie son manque d'expérience au niveau continental. Pourtant, le coach a pris le risque d'aligner deux jeunes joueurs, quasiment néophytes en Europe, Sare et Kouyate. « Dans les circonstances actuelles, cela n'a pas été difficile d'opter pour ces deux garçons, expliquait l'entraîneur du Sporting. Je sentais qu'ils étaient prêts à saisir leur chance, ce qu'ils ont parfaitement réussi.

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