« Anderlecht a été un déclic »
Igor De Camargo estime que le nul arraché au parc Astrid, il y a quinze jours, a remis le Standard sur la bonne route et permis au groupe de regarder dans la même direction.
Publié le 12-09-2009 à 10h00
Et si le Standard avait perdu à Anderlecht ? Igor De Camargo, désigné pour le point presse hier après-midi, ne veut pas y penser. C'est dans le nul arraché à Bruxelles, « dans des circonstances difficiles » qu'il préfère chercher les raisons d'un renouveau liégeois, « après un très mauvais début de championnat ». Le Diable rouge, qui n'a voulu parler que du Standard, pas de la sélection nationale, assure : « Avant le match à Anderlecht, on savait ce qu'il pouvait nous arriver. Pendant le match, on a été à nouveau solidaire, comme la saison passée. »
Il est encore trop tôt pour parler d'un match-référence, mais le champion de Belgique a retrouvé quelques valeurs, notamment la solidarité, qu'il avait égarées en chemin en août. Ce mois de reprise a souvent été assimilé à une préparation poussée pour la Ligue des champions. « Une excuse », selon Laszlo Bölöni, mais peut-être une des raisons d'un départ poussif. « On va jouer notre premier match de septembre (contre Malines), j'espère qu'il va lancer notre saison », glisse De Camargo, qui a écarté toute idée de remplacer Witsel dans le dispositif liégeois « je pourrais, mais je ne le veux pas ».
Le Standard a une double raison de chercher la victoire, ce soir. D'abord parce qu'il n'a pas gagné, « et ce n'est pas normal qu'un champion fasse deux nuls à la maison », appuie l'attaquant belgo-brésilien. Ensuite, il conviendra de trouver la confiance nécessaire avant de recevoir Arsenal, mercredi, pour le compte de la première journée de la Ligue des champions.
Ce sera aussi l'occasion de rassurer un groupe qui a vécu sur le fil, d'une certaine manière. L'ambiance, dans le vestiaire, n'a pas toujours été à la franche rigolade, et la faute de Witsel sur Wasilewski avait été clairement critiquée par Jovanovic, à la sortie des vestiaires. Pour la première fois, les deux joueurs se sont retrouvés hier à l'entraînement. De Camargo, en bon vice-capitaine, estime lui « que si les deux joueurs doivent parler, qu'ils en parlent. À l'écart du groupe s'il le faut. Jova a parlé sous le coup de l'émotion ». Des émotions, c'est ce que les supporters du Standard espèrent vivre à nouveau à Sclessin.F.B.