Le parc Astrid est toujours en état de choc
Anderlecht est toujours en état de choc. Impossible de croiser un membre du club sans qu'il évoque la soirée du 30 août dernier. Bakary « Bouba » Sare (19 ans), qui a une belle chance à saisir en raison de la longue indisponibilité de Jan Polak, témoigne : « La nuit qui a suivi le choc contre le Standard, je n'ai pas dormi une seconde, dit le jeune Ivoirien. J'ai toujours les images de la jambe de Wasyl en tête. Mais je n'oublie pas non plus Jan Polak, dont j'apprécie beaucoup la mentalité africaine. Il va nous manquer . » Sare a perdu quatre kilos depuis le début du ramadan, mais il reste confiant. « Dieu m'aide, dit-il. Cela ne me perturbe pas . » Moins, assurément, que les blessures de Polak et de Wasilewski. En cas de revers, demain, à Saint-Trond, les Mauves risqueraient de s'enfoncer davantage dans le marasme ambiant au parc Astrid. X.Th.
Publié le 11-09-2009 à 06h00
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