Brepoels, la clé des succès canaris

Anderlecht se rend samedi chez le promu. Saint-Trond peut se retrouver leader pour la première fois depuis 45 ans.

Vincent JOSEPHY

Min e de rien, le match qui opposera Saint-Trond à Anderlecht sera bel et bien l'affiche de cette 6e journée. Dans la cité des pommes, les drapeaux jaune et bleu sont, déjà, de sortie. « Il faut dire qu'en cas de succès, on occuperait la tête pour la première fois depuis 45 ans, se réjouit Guido Brepoels, l'entraîneur limbourgeois. Et cela suffit à motiver tout le monde, de mes joueurs au président, en passant par les supporters et les magasiniers. Depuis quelques années, on n'a pas souvent parlé de Saint-Trond en positif, du moins en D1. Après avoir survolé la D2, nous sommes toujours dans cette dynamique positive qui nous a déjà valu bien des satisfactions. » Inconnu au bataillon jusqu'il y a quelques semaines, davantage encore du côté francophone du pays, Brepoels n'est évidemment pas étranger à ces succès. Affable et charmant, même si on dit de lui qu'il sait se montrer strict lorsque la situation l'impose, il gagne en tout cas à être connu. Ancien joueur de niveau très moyen, il a quitté son poste d'employé dans une entreprise de sanitaires pour tenter le pari du professionnalisme voici deux ans. « Un choix difficile et risqué puisque personne ne me connaissait, mais que je ne regrette pas le moins du monde, explique-t-il. Avant cela, je me levais tous les matins à 5 heures pour aller bosser. J'aime répéter cette réalité qui fut la mienne durant de nombreuses années aux joueurs, qui doivent absolument prendre conscience qu'ils font le plus beau métier du monde. Depuis quelques jours, je prends réellement conscience d'être en D1 tant mon téléphone chauffe. Mais je ne vais pas changer pour autant. Ni de personnalité, ni de méthode de travail. »

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