Gare du Midi : la mission de coordination du centre de crise est temporaire, annonce la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden

Le Premier ministre Alexander De Croo, également interrogé en commission, n’a pas exclu que l’approche développée à la gare du Midi soit étendue à la gare Centrale et à la gare du Nord.

Belga
BRUSSELS, BELGIUM - SEPTEMBER 18 : Interior Committee with Prime Minister Alexander De Croo and Annelies Verlinden (CD&V), Minister of the Interior of Federal government on security problems at Brussels South station and the surrounding area on 18, 2023 in Brussels, Belgium, 18/09/2023 ( Photo by Didier Lebrun / Photonews
BRUSSELS, BELGIUM - SEPTEMBER 18 : Interior Committee with Prime Minister Alexander De Croo and Annelies Verlinden (CD&V), Minister of the Interior of Federal government on security problems at Brussels South station and the surrounding area on 18, 2023 in Brussels, Belgium, 18/09/2023 ( Photo by Didier Lebrun / Photonews ©DLE

La mission de coordination confiée au Centre national de crise pour faire face aux problèmes de sécurité qui touchent la gare du Midi est temporaire, a indiqué lundi la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden, en commission de la Chambre. À terme, la Région bruxelloise reprendra cette tâche, conformément à la répartition de compétences héritée de la 6e réforme de l’État.

L’échéance de ce passage de flambeau n’a pas encore été fixée. Une nouvelle réunion d’évaluation réunissant les acteurs fédéraux, régionaux et locaux est prévue au mois de novembre. Le Premier ministre Alexander De Croo, également interrogé en commission, n’a pas exclu que l’approche développée à la gare du Midi soit étendue à la gare Centrale et à la gare du Nord.

”Il est essentiel que ce commissariat soit aménagé le plus vite possible”

Un projet de loi est par ailleurs en discussion au sein du gouvernement fédéral. Conformément à l’accord de majorité, il donnerait au ministre-président bruxellois la compétence de coordination des zones de police lorsque des problèmes exceptionnels, aigus ou inattendus, qui dépassent les limites d’une zone, se posent afin d’assurer l’unité de commandement.

Après le cri d’alarme lancé au mois d’août par la patronne de la SNCB Sophie Dutordoir, à propos de la situation à la gare du Midi, une concertation s’est ouverte sous l’égide du Premier ministre entre les différentes autorités concernées. “Je me sens responsable et, quand je me sens responsable, je prends mes responsabilités. Personne ne sort gagnant à montrer l’autre du doigt”, a fait remarquer M. De Croo. “Les citoyens attendent de nous que l’on s’entende et que l’on résolve les problèmes”.

Bientôt des patrouilles virtuelles ?

Le 7 septembre, un plan d’actions a été présenté comprenant 22 mesures, dont la réouverture d’un commissariat de police dans la gare. Aucune échéance n’a encore été fixée à cet effet. “Pour moi, il est essentiel que ce commissariat soit aménagé le plus vite possible. C’est le signal le plus important pour les riverains et les navetteurs”, a souligné le Premier ministre. Une telle initiative ne peut toutefois se concrétiser en un tournemain selon Mme Verlinden. “Il faut prendre en compte le problème d’infrastructure”, a-t-elle expliqué aux députés. Il faut en outre coordonner la police fédérale – la police des chemins de fer n’a pas une compétence d’accueil mais d’intervention -, la police locale et Sécurail, qui dépend de la SNCB.

Un autre problème doit être résolu : l’accès de la police aux images de surveillance caméra de la SNCB. Le point sera abordé dans les discussions budgétaires. Une connexion permettrait de réaliser des patrouilles virtuelles.

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