"Êtes-vous prêts à bosser dans le porno?" Pourquoi la proposition polémique d’Actiris ne tient pas la route

Actiris questionne ses chercheurs d’emploi dans le milieu culturel s’ils accepteraient un emploi dans le porno. Le sujet fait débat mais, dans les faits, la polémique n’a pas vraiment lieu d’être.

Sylvain Anciaux
Violences sexuelles dans le porno.
(Illustration) ©Shutterstock

Ce jeudi matin, Le PTB révélait qu’Actiris, l’agence bruxelloise pour l’emploi, demandait aux chercheurs d’emploi dans le milieu artistique s’ils étaient prêts à accepter un job dans l’industrie du porno. Chômeurs et porno, voilà deux mots-clés sur lesquels chacun a son petit mot à dire. Ainsi, le PTB jugeait la demande scandaleuse tandis que, pour la socialiste Delphine Chabbert, “c’est le rôle d’un service public d’être inclusif et accessible à toutes et tous, aussi aux travailleurs du sexe”. Enfin, le ministre de tutelle, Bernard Clerfayt (Défi) annonçait qu’il interpellera ses homologues wallons et flamands afin de modifier ce questionnaire commun pour reformuler cette question. Et au milieu de tout ça, ni les chômeurs, ni le secteur du porno, n’ont pu vraiment s’exprimer.

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