Journée de lutte pour les droits des femmes: environ 400 syndicalistes manifestent pour plus d'égalité entre les genres

Entre 350 et 400 personnes se sont rassemblées mercredi après-midi, à l'appel de la CSC Bruxelles et de la FGTB Bruxelles, sur la place de l'Albertine dans la capitale pour exiger davantage d'égalité entre les genres, selon un décompte du syndicat chrétien.

Belga
Journée de lutte pour les droits des femmes: environ 400 syndicalistes manifestent pour plus d'égalité entre les genres

A l'occasion de la Journée de lutte pour les droits des femmes, une manifestation était organisée en front commun syndical. Salaires, lutte contre toutes les formes de violence, renfort des services publics et collectifs tels que les crèches et réduction collective du temps de travail étaient les quatre grandes revendications portées par les manifestantes.

"On veut que toutes les femmes puissent porter plainte, y compris les femmes sans-papiers, et qu'elles puissent être accompagnées par les services psycho-sociaux et médicaux", explique Alicia Schmit, déléguée permanente à la CSC Femmes, à Bruxelles. Les demandes portaient également sur une meilleure répartition du temps de travail, ce qui permettrait de mieux répartir les richesses et le temps libre, selon la déléguée syndicale.

Plusieurs femmes, de différents secteurs, ont témoigné de leurs conditions de travail ou des conséquences des violences sexistes et sexuelles. "Choisir entre ses enfants et son métier, c'est le quotidien de tellement de femmes", s'est notamment exprimé Hanane, employée du service public. Les noms des 24 victimes connues de féminicides en Belgique en 2022 ont ensuite été déclamés.

Plusieurs stands étaient disposés sur la place pour créer un "village féministe", permettant aux personnes sur place de se renseigner sur les thématiques abordées par les syndicats.

Des actes de sensibilisation sur la question des droits des femmes ont également été menés par les syndicats dans des entreprises ces derniers jours.

Des centaines de Liégeoises s'élancent pour une cycloparade féministe

Sous un crachin se renforçant en une pluie battante, plusieurs centaines de personnes se sont élancées mercredi après-midi, peu avant 15h00, depuis la place Cathédrale dans le centre de Liège pour une cycloparade féministe. Sous le thème "Toustes libres", les militantes ont déambulé dans le centre de la Cité ardente pour rappeler la "vraie signification" du 8 mars, c'est-à-dire une journée de lutte pour les droits des femmes, "loin d'une journée des femmes, rose et fleurie".

La cycloparade est organisée pour la sixième année consécutive par "Collectives et ardentes", un collectif qui réunit diverses associations, groupes militants, citoyennes et citoyens. Si l'on pouvait apercevoir quelques vélos ici et là, la majorité du cortège était toutefois constitué de piétonnes.

S'élançant depuis la place Cathédrale, via la rue Charles Magnette, sous les chants féministes telles que "So-so-so Solidarité avec les femmes du monde entier" ou "On est plus chauds que les machos", les manifestantes ont suivi un parcours de 3,5 kilomètres avant de revenir sur cette même place où des animations sont encore prévues, dont un concert de Seïla de la Cal Perez. L'action devrait se terminer vers 17h30.

Plusieurs participantes avancent qu'il est important pour elles qu'une mobilisation soit organisée à Liège, "pour montrer que toute la Belgique est ensemble". "Souvent des personnes ne peuvent pas se rendre aux manifestations à Bruxelles parce que c'est trop loin", souligne l'une d'entre elles. "La violence est partout et le réseau associatif liégeois est important", enchérit une autre manifestante, travaillant pour un planning familial.

Cette année, la cycloparade se déroulait sous le thème "Toustes libres", "pour toutes les fois où les femmes et minorités de genre n'ont pas pu faire ou être ce qu'elles souhaitent", explique Collectives et ardentes.

Parmi les manifestantes se trouvait la secrétaire d'État à l'Égalité des genres, Sarah Schlitz.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...