La Ville de Bruxelles installe des distributeurs de protections hygiéniques dans 6 écoles
Les distributeurs de protections hygiéniques ont été installés à l’Institut Bischoffsheim, l’Athénée Léon Lepage, l’Institut De Mot-Couvreur, l’Académie royale des Beaux-Arts, ainsi que les sections technique, professionnelle et d’accueil d’allophones de l’Hoofdstedelijk Instituut Anneessens Funck.
Publié le 11-10-2022 à 18h12 - Mis à jour le 11-10-2022 à 18h19
:focal(368.5x254:378.5x244)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/4NVQSOVFYNHMPFUECRHWOG5H3I.jpg)
Six écoles secondaires installées sur le territoire de la Ville de Bruxelles sont équipées, depuis cette semaine, de distributeurs de protections hygiéniques. Les autorités souhaitent ainsi lutter contre la précarité menstruelle et faire en sorte que chaque élève ait accès à des serviettes, tampons ou cups.
Le coût des produits de protection périodique revient en moyenne à 12 euros par mois. D’après une enquête réalisée par la section flamande de l’organisation Caritas, 12% des filles âgées de 12 à 25 ans affirment avoir déjà manqué d’argent pour s’acheter des produits menstruels. Parmi les filles vivant en situation de privation matérielle, ce nombre s’élève à 45%. Il arrive alors que certaines filles utilisent des substituts faits maison en remplacement, mais cela augmente le risque d’infections.
La Ville de Bruxelles a installé des distributeurs de protections périodiques dans les sanitaires de l’Institut Bischoffsheim, l’Athénée Léon Lepage, l’Institut De Mot-Couvreur, l’Académie royale des Beaux-Arts, ainsi que les sections technique, professionnelle et d’accueil d’allophones de l’Hoofdstedelijk Instituut Anneessens Funck. Les autorités bruxelloises estiment qu’un tiers des jeunes filles y auront recours et mettent donc à disposition un total de 25.000 produits menstruels. En cas de succès, le projet sera étendu.
"Les règles constituent une charge mentale, sont vectrices de stress et peuvent susciter tabous, difficultés financières ou problèmes de santé. Le rôle de l’école est de focaliser l’attention des élèves sur leurs apprentissages. Nous avons choisi, dans une optique de lutte contre les inégalités, de faciliter l’accès à des protections hygiéniques biologiques pour que cela ne soit plus source de préoccupations", a indiqué Faouzia Hariche, échevine de l’Instruction publique francophone de la Ville de Bruxelles.