Rassemblement pour dénoncer la déforestation en Amazonie et les conséquences sur le climat
Une centaine de personnes se sont rassemblées devant la gare centrale de Bruxelles, pour dénoncer les conséquences de la déforestation, en Amazonie comme en Europe, sur le climat, dimanche vers 16h00, veille de la Journée mondiale de l’Amazonie.
- Publié le 04-09-2022 à 17h22
- Mis à jour le 04-09-2022 à 18h14
La manifestation a été organisée par le mouvement Rise For Climate, en partenariat entre autres avec l’association Espirito Mundo et Tuiniersforumdesjardiniers.be, qui représente 27 collectifs citoyens qui défendent les espaces naturels à Bruxelles.
La manifestation a commencé avec une animation de percussions brésiliennes, avant les discours de Nicolas Van Nuffel, président de la Coalition Climat en Belgique, de Jean-Pascal van Ypersele, climatologue à l’UCL et ancien vice-président du Giec, de Noël Baker, climatologue à l’Institut Royal d’Aéronomie Spatiale de Belgique, mais aussi d’Angela Mendes, de l’Alliance des Peuples de la Forêt. Elle est la fille de Chico Mendes, un syndicaliste et défenseur de l’environnement, assassiné en décembre 1988 sur les ordres d’un grand propriétaire foncier à Xapuri au Brésil.
Pour ces activistes, il faut protéger la Terre, sa biodiversité et ses habitants, de l’Europe à l’Amazonie, pour éviter les dérèglements climatiques que de nombreux pays connaissent déjà. "Des espaces verts de Bruxelles à la vaste forêt tropicale de l’Amazonie, les terres naturelles sont partout menacées par une exploitation commerciale débridée et des politiques de développement malavisées", a déclaré Rise for Climate. "Les catastrophes climatiques sont désormais aussi une réalité en Europe et nous demandons de déclarer une véritable urgence climatique et d’accélérer la mise en œuvre du Green Deal. Le climat doit être à l’ordre du jour de tous les Conseils européens des chefs d’État".