Un Bruxellois sur cinq affirme conduire « régulièrement » sous influence de l’alcool, tous modes confondus

À Bruxelles, la drogue et ou l’alcool jouent un rôle dans 11% des accidents graves. Bruxelles Mobilité lance une nouvelle campagne.

La rédaction
Un Bruxellois sur cinq affirme conduire « régulièrement » sous influence de l’alcool, tous modes confondus

On ne répétera jamais assez l’adage salvateur: boire ou conduire, il faut choisir. En cette période de début de vacances, Bruxelles Mobilité lance une nouvelle campagne de prévention intitulée « Un véritable ami ne vous laisse pas tomber ».

Selon l’administration, l’alcool et ou la drogue jouent un rôle dans 11% des accidents graves (avec victimes gravement blessées ou décédées). "Près de la moitié des Bruxellois (44%) admettent se déplacer occasionnellement sous l’influence d’alcool, tous modes confondus. Une personne sur cinq affirme même le faire régulièrement. Il est également frappant de constater que 3,8% des jeunes déclarent régulièrement conduire sous l'influence du cannabis ou du gaz hilarant", indique le communiqué de Bruxelles Mobilité.

Autre constat: la conduite sous influence concerne l’ensemble des modes de déplacement. "Parmi les Bruxellois qui ont admis avoir conduit sous l'influence d'alcool, de drogues ou de gaz hilarant, 1 sur 2 l'avait fait en voiture, 1 sur 3 à vélo et 1 sur 10 en trottinette électrique." Dès le premier verre d’alcool, le risque d’accident augmente, et est multiplié par 200 "lorsque l’on consomme beaucoup d’alcool ou lorsque l’on combine alcool et drogues".

"La trottinette électrique ou le vélo ne sont pas une solution"

La nouvelle campagne, faisant référence aux films d’action des années 90’, touche principalement les jeunes. « 27% des victimes de la route, gravement blessées ou décédées, ont à Bruxelles entre 18 et 30 ans », justifie l’administration.

Les conseils de Bruxelles Mobilité pour des retours sécurisés: « s’organiser en début de soirée quand tout le monde a encore l’esprit clair, planifier le retour en transport public ou en taxi, prévoir de passer la nuit sur place ou désigner un Bob ». Et l’institution insiste: « La trottinette électrique ou le vélo ne sont pas une solution: la conduite sous influence représente un danger pour soi-même et pour les autres quel soit le mode de déplacement ».

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