Uber Files: la Fédération des Taxis bruxellois «espère beaucoup» de la commission d’enquête

La fédé des taxis bruxellois ne cache pas son impatience de voir une commission d’enquête diligentée au Parlement bruxellois concernant les Uber Files.

Belga
 Les taxis luttent depuis longtemps contre Uber à Bruxelles.
Les taxis luttent depuis longtemps contre Uber à Bruxelles. ©BELGAIMAGE

La Fédération des Taxis bruxellois (BTF) espère beaucoup de la commission d’enquête sur les pratiques d’Uber dans la capitale demandée par le PS au parlement bruxellois, a indiqué lundi à Belga Sam Bouchal, porte-parole de la fédération.

"Nous souhaitons également connaître la teneur de la rencontre que Pascal Smet a eue en 2015 avec David Plouffe et Marc McGann, deux lobbyistes travaillant pour Uber, a précisé Sam Bouchal. La FBT soupçonne l’ex-ministre de la Mobilité d’avoir facilité l’installation de la multinationale à Bruxelles.

Fraude

Smet s’en est défendu à l’époque en déclarant écouter toutes les parties. Il avait également rappelé avoir engagé des poursuites contre UberPop dont les services étaient contraires aux lois bruxelloises et avoir émis des doutes quant à la légalité d’Uber X qui, entre-temps, a été condamné pour "fraude à loi" par la Cour constitutionnelle en janvier 2021.

Bouchal se félicite qu’un arrêt de la Cour appel ait confirmé cette décision. "Le secteur des taxis ira en justice pour réclamer des indemnités pour le préjudice subi pendant ces sept ans de pratiques frauduleuses d’Über à Bruxelles" a-t-il également déclaré.

À la suite des révélations par un consortium de journalistes sur les pratiques de Uber à Bruxelles, le groupe PS du parlement bruxellois a réclamé lundi la mise sur pied d’une commission d’enquête . Depuis lors, les partis politiques bruxelles s’écharpent pour savoir quelle est la meilleure réponse au scandale.

Pour rappel, Écolo soutient l’idée de commission d’enquête et réclame également une audition du CEO d’Uber Belgique par le parlement régional dans les plus brefs délais. "Les faits exposés par la presse sont graves en effet. Obstruction à la justice, dissimulation de fichiers, embauche de manifestants bidons, utilisation de détectives privés, évasion fiscale…", a déclaré le chef de groupe, John Pitseys

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