La Cocof perquisitionnée, un fonctionnaire soupçonné de corruption

Un architecte fonctionnaire serait soupçonné de corruption dans le cadre de l’attribution d’un marché public.

 L’entreprise Gillion, candidate pour ce marché, aurait déposé plainte après une demande d’«enveloppe» de la part du fonctionnaire pour obtenir le marché. 
L’entreprise Gillion, candidate pour ce marché, aurait déposé plainte après une demande d’«enveloppe» de la part du fonctionnaire pour obtenir le marché.  ©

La Commission communautaire française de la région de Bruxelles-Capitale (Cocof) a été perquisitionnée mercredi, rapporte Le Vif sur son site internet.

L’institution a fait l’objet d’une perquisition ordonnée par la juge d’instruction Laurence Heusghem. Les enquêteurs descendus sur les lieux se sont intéressés au bureau de l’architecte concerné. Deux de ses collègues - son chef de service et son directeur d’administration - ont été entendus. L’architecte a été présenté à la juge d’instruction, qui l’a auditionné. Il a ensuite été libéré sous conditions, indique Le Vif.

L’homme travaillait à la Cocof depuis 22 ans. Il était chargé de la gestion de projet de construction ou rénovation. Il était impliqué notamment dans la budgétisation, la conception, la procédure des marchés publics, le suivi et le contrôle des projets.

C’est la plainte d’une entreprise de travaux publics qui serait à l’origine de l’instruction judiciaire. Elle concernerait un marché en cours d’attribution relatif aux travaux d’extension d’une école à Berchem-Sainte-Agathe, selon Le Vif.

L’entreprise Gillion, candidate pour ce marché, aurait déposé plainte après une demande d’"enveloppe" de la part du fonctionnaire pour obtenir le marché.

La Cocof a l’intention de se constituer partie civile, a indiqué Bernadette Lambrechts, administratrice générale de l’institution, au Vif.

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