COULISSES | Comment notre journaliste a couvert le procès Nemmouche

Emmanuel Huet a suivi tout le procès de la tuerie du musée juif pour la rédaction de L’Avenir. Il nous raconte les coulisses de son travail durant plus de deux mois, les moments forts…

COULISSES | Comment notre journaliste a couvert le procès Nemmouche
Emmanuel Huet (ici en train d’interroger l’avocat Vincent Lurquin dont le cabinet fut cambriolé durant le procès) a couvert l’ensemble du procès de la tuerie du musée juif pour la rédaction de L’Avenir.net. ©BELGA/ANTONY GEVAERT

Le procès devait durer deux mois. Cela a finalement été un peu plus longtemps que prévu. Pendant toutes ces semaines, notre collègue Emmanuel Huet s'est installé sur les bancs dans la salle de la cour d'assises ou dans la salle de presse du palais de justice de Bruxelles. Ses comptes rendus ont alimenté aussi bien notre site lavenir.net que nous nos publications papier.

Un peu moins de 48 heures après la fin du procès de la tuerie du musée juif, nous avons invité notre collègue Emmanuel dans le studio de la rédaction pour revenir avec lui sur ces 9, 10 semaines assez particulières.

L’occasion de détailler son travail en coulisses. Car un procès, ce n’est pas que suivre une audience dans une salle. Il y a les contacts qui se nouent au fil de semaines. Il y a une atmosphère, des gestes, des habitudes…

D’ailleurs, cela va peut-être vous étonner mais les journalistes qui ont suivi ce procès n’étaient pas en permanence dans la salle d’audience. Emmanuel Huet explique pourquoi il était présent sur les bancs de la presse dans la salle d’audience et pourquoi il préférait parfois s’installer en salle de presse, située à l’étage inférieur.

Le sourire de Nemmouche

Notre collègue revient aussi sur ces événements marquants. Il y a la présence des deux filles du couple Riva, venues d'Israël. Deux jeunes filles impressionnées. Il y a également la venue de ces journalistes français qui avaient été otages en Syrie et dont le geôlier était plus que vraisemblablement Mehdi Nemmouche. C'est lorsque l'un d'eux raconte un fait survenu lors de leur détention que Mehdi Nemmouche sourit. «Un large sourire comme quand on évoque un souvenir de vacances entre potes

Écoutez l’entièreté de notre rencontre en cliquant sur le lecteur ci-dessous:

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