Conflit social dans l'impasse pour les maisons de repos du groupe Orpea
Une centaine de délégués de la cinquantaine de maisons de repos que compte le groupe Orpea en Belgique ont manifesté ce matin devant le siège de l'entreprise, à Uccle. Malgré plusieurs demandes de rencontre du front commun syndical, la direction n'a pas souhaité rencontrer les représentants des travailleurs, a-t-on appris de source syndicale.
Publié le 09-03-2015 à 15h18
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/QJMSTFA4GJHXTB2F5JTTQEOAIA.jpg)
Les manifestants se sont réunis plusieurs heures devant le siège social de l'entreprise, bloquant par moments la chaussée voisine. "Il y a un refus total de la direction de nous rencontrer et même de donner une date pour se mettre autour de la table. Le blocage est total", explique Francis Stevens, du syndicat SETCa-BBTK.Dans ce contexte, les syndicats prévoient de poursuivre leurs actions au sein des maisons de repos, lancées la semaine dernière après l'échec d'une tentative de conciliation. Des actions, avec arrêts de travail, sont annoncées dès ce mardi et les jours suivants.
Dénonçant des conditions de travail déplorables et le manque de reconnaissance de la part de la direction, les syndicats ont rédigé un cahier de revendications touchant au pouvoir d'achat, au temps de travail, à la charge de travail et "simplement, à la reconnaissance de la part de la direction". Les syndicats veulent aussi que l'entreprise crée 20 emplois subsidiés, ce qu'elle refuse.Le groupe français Orpea compte 58 établissements en Belgique et plus de 6.700 lits. En Europe, le groupe dispose d'un réseau de 52.078 lits sur 524 sites répartis sur six pays.