Deux élèves toujours sans école en Brabant wallon, trois semaines après la rentrée
Trois semaines après la rentrée scolaire, il reste deux élèves de première secondaire sur liste d’attente en Brabant wallon.
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- Publié le 19-09-2023 à 16h15
- Mis à jour le 19-09-2023 à 16h32
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Deux jeunes élèves n’ont toujours pas fait leur rentrée scolaire en première secondaire en Brabant wallon. Comme 26 élèves à Bruxelles et deux autres dans le reste de la Wallonie, ces deux enfants figurent toujours sur liste d’attente, n’ayant pas pu être inscrits dans l’école de leur choix, a expliqué la ministre de l’Éducation, Caroline Désir (PS), ce mardi 19 septembre 2023, au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).
"Je suis consciente de la détresse et de la colère que les classements peuvent engendrer pour les parents dont les enfants sont actuellement en liste d’attente, a affirmé la ministre. Le décret “Inscriptions” cristallisera toujours les mécontentements."
Si 30 élèves sont toujours sur les listes d’attente, c’est parce que les écoles ciblées par leurs parents sont complètes. La ministre n’a pas détaillé le nombre de choix formulés par ces parents. Il n’était pas obligatoire de prévoir un plan B, voire un plan C, D, E…
"Nous sommes dans une situation connue où des élèves tentent de s’inscrire dans des écoles complètes en comptant sur d’éventuels désistements, explique Caroline Désir. À cette date, les écoles ne peuvent plus augmenter leur nombre de places."
603 places libres en Brabant wallon
Des places libres, il en reste, même si elles ne sont évidemment pas dans les écoles choisies par les parents des élèves qui restent aujourd’hui sur le carreau. "Il reste 1 462 places disponibles à Bruxelles, 603 dans le Brabant wallon et 9 818 dans le reste de la Wallonie", recense la ministre de l’Éducation.
Au député André Antoine (LE) qui l’interrogeait sur l’opportunité d’agrandir des écoles structurellement complètes, la ministre a répondu que c’était là "une prérogative des pouvoirs organisateurs".
Pensant déceler une "forme de résignation" chez la ministre, le député Antoine a plaidé pour la réalisation d’extensions et la création de places mais aussi pour une analyse des raisons pour lesquelles certaines écoles ne se remplissent pas: "Il faut rechercher et identifier les causes du désamour pédagogique qui reste persistant à l’égard de certaines écoles" et ce afin de les aider à évoluer.