GSK investit 250 millions pour la lyophilisation de vaccins à Wavre: "Parce qu’on est bon", dit Alexander De Croo
Cet investissement permettra à GSK de continuer à jouer un rôle majeur pour la production de vaccins innovants.
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- Publié le 30-08-2023 à 12h35
- Mis à jour le 30-08-2023 à 15h20

"S’ils investissent en Belgique, c’est parce qu’on est bon, très bon même", lance le Premier ministre, Alexander De Croo, présent mercredi matin chez GSK à Wavre pour inaugurer la construction d’un nouveau centre d’excellence pour la production de vaccins lyophilisés. Un investissement de 250 millions d’euros. Et si le Premier s’est déplacé en compagnie de du ministre de l’Économie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne, et du ministre régional de l’Économie, de la Recherche et de l’Innovation, Willy Borsus, c’est aussi en guise de soutien à ce secteur du biopharma dans lequel la Belgique joue les premiers rôles dans le monde.
"Avec ce projet porté par GSK, nos scientifiques et nos ingénieurs prouvent une nouvelle fois tout le sav oir-faire belge, poursuit Alexander De Croo. N on seulement, nous sommes bons, mais nous continuons aussi d’innover. Plus que jamais, notre pays s’impose comme un hub incontournable sur le terrain de jeu de la biopharma: la “health and biotech valley” de demain."
À lui seul, le site de GSK à Wavre, qui rassemble 6 000 des 9 000 travailleurs du groupe en Belgique, représente une petite "vallée" où des centaines de millions sont investis annuellement et qui font de GSK un des acteurs majeurs de l’écosystème biopharmaceutique belge. La nouvelle unité, qui ouvrira ses portes au second semestre 2027, est annoncée comme un centre d’excellence unique dans le réseau de production de GSK et constitue une nouvelle reconnaissance de l’expertise de GSK Belgique.
"Il s’agit d’un site exceptionnel, confirme Emmanuel Amory, administrateur délégué de GSK Belgique. Tous les métiers, toutes les compétences sont réunis ici, de la recherche à l’expédition (NDLR: 99% des vaccins de GSK sont exportés dans 158 payes) en passant par la fabrication des vaccins. La Belgique est le 2e producteur au monde de vaccins mais il faut constamment innover et ça, c’est prendre des risques, d’autant plus qu’il faut des dizaines d’années pour développer un vaccin."
"Un impact positif sur la santé de 2,5 milliards de personnes"
Le patron se tourne alors vers les ministres et évoque des défis à relever comme la pénurie de talents et l’amélioration continuelle des processus de production de manière à rester compétitif vu que les coûts explosent (+ 10% en un an).
Bien conscients de l’importance de GSK et de tout le secteur biophama pour l’économie belge, tous les niveaux de pouvoir entendent poursuivre leur soutien via des mécanismes fiscaux qui encouragent la recherche par exemple, via l’enseignement… car oui, il "faut que tout le monde se mouille".
"Les secteurs du pharma et des biotechnologies représentent pas moins de 19 250 emplois directs en Wallonie et génèrent plus ou moins 50 000 emplois indirects", rappelle Willy Borsus. Dans ce secteur GSK est de loin l’acteur le plus important en Wallonie. Et à l’échelon mondial, son rôle est en constante croissance avec 40% des enfants dans le monde qui sont ou seront vaccinés par un vaccin "made in Wavre".
"GSK vise à avoir un impact positif sur la santé de 2,5 milliards de personnes au cours de la prochaine décennie", ajoute-t-on chez GSK.
Et pour y arriver, le groupe se doit de rester à la pointe, ce que l’unité de lyophilisation doit permettre pour les prochaines années.