La joaillerie, une histoire de famille pour Charlotte Dressen à Wavre
En mars 2021, Charlotte Dressen a créé Ozia Jewelry, une marque de joaillerie née d’une passion transmise de génération en génération.
Publié le 04-03-2023 à 14h55
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Son arrière-grand-père, son grand-père puis sa maman... Charlotte Dressen, de Bierges (Wavre), a grandi dans une famille passionnée par la joaillerie. Après avoir suivi des études en gestion d’entreprise, la jeune femme se questionne: se lancer dans l’entreprenariat ou suivre "un parcours classique" dans le salariat ?
"Dans ma famille, tout le monde est indépendant. Mais après mes études, j’ai tout de même choisi le salariat. Je pense avoir bien fait parce que le Covid est arrivé." Mais en mars 2021, en chômage partiel, elle estime que c’est le bon moment pour se lancer. "Regarder mes quatre murs, à un moment, ça ne fonctionne plus. Cela cogitait beaucoup et j’ai senti que j’étais prête à sauter dans le vide de l’entreprenariat." Charlotte crée alors sa société... le 8 mars, Journée internationale pour les Droits des femmes.

Très sensible à tout ce qui est fait à la main, avec un sens du détail et de la finesse, Charlotte Dressen décide de faire ses bijoux en Belgique, avec le savoir-faire belge. Elle s’occupe du design, avant de confier la réalisation à un artisan bruxellois. "Le sur-mesure est fait en Belgique. Certaines pièces sont par contre réalisées en Italie, un pays de cœur. Le savoir-faire italien est extraordinaire."
En plus de ses collections, la créatrice fait aussi des bijoux à la demande de ses clients. "Souvent pour des occasions, comme un mariage, un baptême... C’est un grand honneur de me voir confier le bijou pour cet événement, car je sais à quel point il est important pour eux. Ce que j’apprécie le plus, c’est de les aider à marquer une étape de leur vie."
Le style de ses bijoux? Moderne, contemporain et audacieux.
Une inspiration japonaise
Sa toute première pièce, Charlotte s’en souvient encore. Elle lui a été inspirée par sa colocataire japonaise lorsqu’elle vivait aux États-Unis après ses études. "Je ne sais pas expliquer pourquoi cette fille m’a tant inspirée. Mon premier bijou était une branche du cerisier du Japon."
Pour le nom de sa marque, la créatrice souhaitait aussi une consonance japonaise. Ozia signifie pour elle le fait d’oser imaginer et d’oser se lancer.
Son autre inspiration, c’est la pierre, qu’elle aime sublimer. "Lorsque j’étais petite, mon grand-père m’a fait découvrir les pierres. Il m’en a appris toutes les caractéristiques. Il m’a aussi fabriqué une boîte à bijoux. Toutes ces petites choses m’ont fait aimer la joaillerie et font que j’en suis là aujourd’hui."
Sur son site, on retrouve colliers, bracelets, bagues et boucles d’oreilles. "Cela partait d’une envie personnelle. J’aime quand les bijoux vont ensemble, donc je voulais tout proposer pour permettre à mes clients de trouver leur bonheur. On peut tout assembler et cela reste fin et discret."
La prochaine étape? Vendre ses bijoux en magasin. "J’ai des pistes et je suis en train de réaliser mon packaging, fait à la main en Italie."