Wavre : la nouvelle clinique Saint-Pierre s’expose le 11 mars
La clinique Saint-Pierre poursuit sa campagne d’information en vue de son déménagement à Wavre. Les futurs riverains, eux, sont de plus en plus inquiets.
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Publié le 02-03-2023 à 21h46 - Mis à jour le 02-03-2023 à 21h47
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Les citoyens curieux et/ou concernés par le projet de nouvel hôpital à Wavre sont invités à la Sucrerie, le samedi 11 mars pour une journée qui leur est dédiée.
"Cette initiative est prise en dehors de toute obligation légale et relève de la volonté de la clinique Saint-Pierre Ottignies de faire connaître son projet au plus grand nombre", souligne le communiqué de la clinique signé par le Dr Philippe Pierre, le chef de projet Christophe Arnould et l’architecte Jean Massa, du cabinet Assar. L’invitation a été distribuée en toutes-boîtes dans un rayon de 250 m autour du site de Louvranges, où se trouve actuellement la boîte de nuit Le Domaine du blé. Néanmoins, toute personne intéressée peut s’inscrire pour la visite.
L’invitation annonce une exposition avec des maquettes du projet. Elle promet également que des questions aussi sensibles que le planning général des travaux, l’intégration paysagère du bâtiment, la gestion des eaux, la mobilité, les parkings, et les impacts sonores seront abordées.
"Tout au long du parcours de visite de l’exposition, les différents spécialistes, qui ont contribué à la réalisation du projet, seront présents pour répondre aux questions des visiteurs", ajoute la communication de la clinique.
"Un hôpital dans leur jardin"
Ce souci de transparence à l’égard du grand public ne peut que séduire les citoyens, à première vue. Il ne convainc cependant pas tout le monde, et certainement pas les futurs riverains qui verront arriver "un hôpital dans leur jardin", tandis que la communication de la clinique annonçait "un hôpital dans un jardin". Nuance.
Depuis l’annonce du projet, une centaine de riverains se sont fédérés au sein de l’ASBL "Wavre, Notre Ville". Vincent Denis habite le quartier Nord et en est un membre actif. Et d’inquiet en août 2022, il est devenu très inquiet en décembre. "Le projet actuel s’est écarté du projet initial pour rapprocher l’emprise vers le quartier Nord. Depuis la première réunion du comité de suivi, en août, nous demandons des plans des coupes qui prennent en compte le versant opposé. Sans succès. On ignore toutes nos demandes et questions, la clinique nous cache des infos. On a l’impression de faire de la figuration dans une mascarade qui n’a de participation citoyenne que le nom."
C’est la raison pour laquelle les sept représentants des riverains avaient quitté le comité de suivi en décembre dernier, après trois réunions. "On a suspendu notre participation, en guise de protestation, ajoute Vincent Denis. On a l’impression que les dés sont pipés. Même la Ville fait de la rétention d’informations, ou alors, elle est ignorante."
Les relations sont donc au plus mal entre la clinique et les riverains, qui ont déjà introduit un recours au Conseil d’État contre le SOL (schéma d’orientation local).
"La clinique a proposé une présentation de cette exposition la veille aux membres du comité de suivi. Nous n’irons pas mais avec les trois autres représentants de notre ASBL nous serons là samedi pour éclairer les gens avec notre point de vue."
Les citoyens désireux de participer sont invités à s’inscrire en cliquant sur le lien www.cspo.be/expo-riverains ou en appelant le 010 43 71 15 (du lundi au vendredi de 9h à 16 h). Une inscription par personne. À ce stade, il reste une trentaine de places pour chaque séance (11 h, 13 h, 14 h, 15 h, 16 h).