«La police de Wavre a bien travaillé en 2021»
Le chef de zone se félicite de l’activité de sa police en 2021. Mais face aux jours difficiles qui s’annoncent, il revoit ses objectifs écologiques à la baisse.
Publié le 30-06-2022 à 06h00
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Le commissaire Bernard De Maertelaere, chef de la zone de police de Wavre, passait son oral annuel devant le conseil communal ce mardi soir, bilan d’une année 2021 chahutée entre Covid et inondations, qui n’ont pas épargné son commissariat.
"Les policiers de la zone de Wavre travaillent beaucoup par rapport à d’autres collègues." Cette franche affirmation, Bernard De Maertelaere la tire d’une comparaison avec une zone de police néerlandophone, similaire à la sienne, disposant de 30% d’effectifs en plus. Au jeu de la comparaison sur 2021 (le nombre de PV dressés hors vitesse, le nombre d’interventions, d’arrestations, etc.), Wavre sort gagnante.
«On a le sentiment que les gens sont beaucoup plus nerveux qu’avant le Covid»
De nombreux chiffres ont été cités pour résumer l’activité de la ZP en 2021: une diminution conséquente des vols dans les habitations (de 196 à 157), mais une forte augmentation des escroqueries sur internet; augmentation de 17 à 32 dossiers de commerce de stupéfiants, mais ces enquêtes dépassent souvent la zone de Wavre, "il n’y a plus de commerce de rue, les stocks sont ailleurs" ; diminution des sanctions pour arrêts et stationnements interdits "parce que les deux des agents qui s’en occupaient étaient partis, mais un nouveau pôle roulage va être mis en place début juillet avec deux inspecteurs qui s’occuperont exclusivement de ça" ; en matière de sécurité routière, 4640 véhicules ont été verbalisés pour vitesse en 2021, c’est 3% de moins qu’en 2020; enfin, la police de Wavre a eu 21 interventions en moyenne par jour en 2021.
"On a le sentiment que les gens sont beaucoup plus nerveux qu’avant le Covid; les gens sont plus rapidement en rébellion, en confrontation avec les services de police, donc on doit s’adapter dans nos interventions", a souligné le chef de corps.
Les bodycams (petites caméras fixées sur les policiers pour filmer leurs interventions) ne sont pas à l’ordre du jour pour les policiers de Wavre. Pour des raisons financières, mais aussi "parce que ce n’est pas la panacée. Je veux donner foi à la parole des policiers et ne pas dépendre d’une image qui est prise, et qui n’est qu’un angle de vue des faits".