Wavre, Rixensart, Gembloux: GSK cherche 200 collaborateurs et va regrouper ses sites de stockage dans un nouveau bâtiment à Gembloux
Deux cents postes à pourvoir, un nouveau bâtiment à Gembloux, des efforts environnementaux, un nouvel administrateur délégué… GSK fait le point.
Publié le 17-05-2022 à 19h07
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Une soirée pas comme les autres avait lieu chez GSK à Wavre Nord, ce lundi. Dans un auditoire, une soixantaine d’invités triés sur le volet. Au premier rang, entourant le ministre de l’Économie wallon, Willy Borsus, l’ex-administrateur délégué Patrick Florent, qui part à la retraite après 37 ans passés chez GSK, et Emmanuel Amaury, son successeur annoncé depuis une petite semaine.
Après deux années de crise sanitaire, le géant pharmaceutique du Brabant wallon, et premier employeur privé de Wallonie avec ses quelque 9000 travailleurs, a souhaité renouer avec ses interlocuteurs privilégiés, les décideurs politiques régionaux et locaux, ainsi que la presse. L’occasion aussi de faire le point sur les dossiers qui ne fâchent pas et de mettre l’accent sur les perspectives de développement de GSK dans les prochaines années.
200 postes à pourvoir
L’emploi d’abord. C’est une femme, directrice des Ressources humaines pour la Belgique, qui est venue le dire: GSK travaille à l’inclusion, les minorités y sont présentes et y ont une place. Les femmes aussi. À n’en pas douter. En effet, et c’est assez rare pour être souligné, six des neuf intervenants étaient des femmes. Elles sont à la tête de postes clés de l’entreprise.
Et la bonne nouvelle a suivi: 200 postes sont actuellement ouverts chez GSK. "Nous avons besoin de talents principalement dans le domaine des sciences pour nous développer, cela ne change pas" , a expliqué Nathalie Leclerq.
Tout le stockage à Gembloux
Parmi les nouveautés, GSK a annoncé la construction d’un futur centre logistique sur son site de Gembloux. Un grand bâtiment pour lequel la demande de permis a été déposée en avril. Les sites de stockage de Bruxelles et de Flandre seront donc abandonnés au profit de Gembloux.
"Tous nos centres de stockage y seront rassemblés. On pourra stocker à Gembloux jusqu’à 40000 palettes de vaccins, dans des entrepôts où les températures iront de + 20° pour le stockage des matières premières à -45° et -70°, pour les vaccins dits de nouvelle génération. Il n’existe rien de semblable à 500 km à la ronde", a assuré Élise Hozay, chargée de projet, ajoutant que, selon le calendrier mené au pas de charge, la construction débuterait en octobre 2022 et serait terminée en octobre 2023. Janvier 2024 marquerait le début des premiers transferts de produits.
Diminuer de 20% la consommation d’eau en dix ans
Cette nouveauté correspondra à une optimisation des transports, ce qui aura pour conséquence de réduire l’empreinte carbone du mammouth pharmaceutique. Un bon point donc, à ajouter dans la colonne "responsabilité environnementale" de l’entreprise. Car il s’agit d’une réelle préoccupation dont les objectifs ont été détaillés. La consommation en énergie des sites doit baisser de 30% d’ici 2030. Voilà pour l’objectif.
Vorace en énergie, GSK consomme l’équivalent des besoins de 30000 ménages en gaz et électricité. "Nous avons déjà réduit de 20% notre consommation au cours des cinq dernières années, mais ça reste beaucoup , a exposé Nathalie Houssein, responsable des sites. Pour l’eau, l’ambition est de diminuer de 20% la consommation en dix ans."
Rixensart: la mue continue
Ces objectifs entrent en concordance avec les travaux à réaliser à Rixensart, où le site est qualifié d’obsolète. Sa transformation a commencé en 2020 avec des investissements et des travaux essentiels tels que la gestion des eaux usées, la nouvelle chaufferie, la démolition de certains bâtiments, etc. L’idée est d’en faire un véritable "campus R&D" (Recherche et Développement), d’en évacuer toute la production pour en faire un genre de paradis des chercheurs dans les dix prochaines années.