La gare des bus de Wavre a du retard
Après plus d’un an de travaux, la gare des bus est loin d’être terminée. On parle de septembre prochain, voire janvier 2023.
Publié le 09-05-2022 à 21h14 - Mis à jour le 09-05-2022 à 21h15
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Entamés début avril 2021, les travaux de la nouvelle gare des bus étaient prévus pour une durée d’un an. Ce ne sera finalement pas le cas. Selon le porte-parole du TEC, on ne prévoit plus la fin du chantier avant la fin de l’année 2022.
"Nous avons encore des travaux à effectuer pour consolider le parking du personnel du siège du TEC , précise Stéphane Thierry, porte-parole et directeur marketing du TEC. Nous devons aussi aménager l’espace consacré aux modes doux. L’infrastructure prévue pour la sécurisation des piétons et des cyclistes doit encore être installée ainsi que le mobilier. Enfin, une dernière couche spéciale d’asphalte doit être posée sur le revêtement du parking, ainsi que des bordures en pierre."
Catherine Bes, directrice du TEC Brabant wallon, se veut un brin plus optimiste mais concède: "J’espère toujours que ce sera début septembre mais c’est sans doute plus prudent de parler du 1erjanvier 2023… On avance bien mais c’est un chantier d’envergure et nous avons eu quelques surprises comme la solidité insuffisante de la dalle du parking de notre siège administratif. La consolidation est en cours. Une réunion de chantier est prévue cette semaine. J’en saurai plus à ce moment-là."
Les raisons du retard sont diverses. Des problèmes dans la livraison des matériaux de construction sont évoqués du côté du TEC, comme partout. Il semble qu’il existe également des soucis d’un autre ordre. Les travaux sur le terrain prévu pour la gare de bus jouxtent ceux effectués par Infrabel et la SNCB, en phase de finition, sur les quais de la gare. Des questions de limites de propriété sont venues compliquer la donne.
Un quai commun SNCB/TEC
Si elle n’est pas évidente, cette cohabitation TEC-Infrabel (SNCB) devrait néanmoins déboucher sur plus de facilités pour les voyageurs qui pourront passer du train au bus et inversement en empruntant un quai commun. "Ce quai, avec abri voyageurs commun, pourra accueillir jusqu’à six bus, poursuit le porte-parole du TEC. En tout, la gare des bus est prévue pour un maximum de 16véhicules et elle disposera de 11 abribus de nouvelle génération. Ce quai commun est central. Il correspond à la nouvelle philosophie du TEC. Nous l’avons déjà expérimenté dans d’autres gares comme à Namur, Liège, Ottignies…"
L’ancienne rampe d’accès au parking voitures depuis la rue du Moulin à Vent, a été conservée. Elle sera réservée aux usagers des modes doux, ainsi qu’aux PMR. Les cyclistes pourront se garer sous les auvents protégeant des arceaux prévus pour 30vélos. Une série de 20boxes sécurisés avec recharge sont prévus pour les vélos électriques. "Si la Ville estime que ce n’est pas suffisant, elle peut avoir accès à un financement à hauteur de 80% de la part du TEC pour en placer davantage" , précise Stéphane Thierry.
Quelle passerelle?
Reste la question de la passerelle qui doit permettre aux vélos et aux piétons une traversée au-dessus des voies sans passer par le passage à niveau. Tantôt proche de la gare, tantôt proche de la Sucrerie, cette passerelle figure sur tous les plans de l’aménagement du plateau de la gare, mais le projet semble au point mort. L’échevin Paul Brasseur, interrogé sur la question, s’est refusé à préciser les intentions de la Ville.
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