Resto: le Tero, une cuisine nature
Ce restaurant au naturel propose ses nourritures douces et bienveillantes à ceux qui pensent aussi bien à l’avenir de la planète qu’à leur propre santé.
- Publié le 18-05-2021 à 09h00
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Le Tero a rouvert ses terrasses, avec une carte réduite et dans un horaire adapté aux circonstances: uniquement les jeudis, vendredis et samedis, midi et soir. Sous les parasols mais avec plaids et chaufferettes si nécessaire.
LE CONCEPT

Le nom annonce déjà une priorité: la terre, tero en esperanto, une langue aujourd’hui oubliée mais qui avait pour ambition de semer la paix et l’harmonie. Cette table engagée pour un monde meilleur est sensible au développement durable et au bien-être animal. Elle prône aussi l’idée qu’un repas peut être savoureux et sain à la fois, que se nourrir avec sagesse n’implique pas de renoncer aux bons goûts, qu’il est possible de se faire plaisir en se faisant du bien. Elle s’adresse directement à ceux qui cultivent la healthy attitude, mais pas seulement. Elle considère qu’on peut être veggie et aimer le poisson, que certaines viandes sont des compléments intéressants aux légumineuses. Elle entend accueillir aussi bien les amateurs d’une bonne entrecôte que les intolérants au lactose ou au gluten. Ses ateliers-conférences prolongent sa philosophie: sur les alternatives au mauvais sucre, les plantes sauvages, la boulangerie au levain naturel, les vertus du thé matcha…
AU MENU
Le chef Alessio Sanchez décompose les plats traditionnels en une douzaine de petites assiettes, chaudes et froides, salées et sucrées. Elles arrivent en farandole de goûts et de couleurs et invitent au partage. Par exemple: artichaut vapeur, polenta au lait de coco, tatin d’oignons, burrata au pesto d’épinards, houmous du jour et ceviche au gingembre, mais aussi tartare de bœuf et poitrine de porc laquée…
À LA FERME
Le principal fournisseur de Tero n’est autre que Tero. Dans sa ferme de Rabanisse, à Rochefort, le régisseur Jean-Claude de Marneffe cultive des légumes bio et élève des vaches Salers et des cochons Duroc. Toute cette production finit sur la carte. Et quand ça ne suffit pas, on trouve ailleurs la qualité recherchée, notamment chez l’éleveur-boucher Magerotte à Nassogne et au domaine La Falize à Rhisnes.
À BOIRE
Le livre de cave n’affiche que des bouteilles européennes, évidemment bio, nature ou en tout cas issues d’une viticulture raisonnée. Jus du verger et eaux aromatisées, Bertinchamps au fût et kéfir à la fleur de sureau, gin à la coriandre et whisky belge.
DANS LE DÉCOR
La salle est lumineuse, tout en sobriété et transparence, en parfaite harmonie avec l’assiette. Table en bois brut, chaises en métal habillées en pied-de-poule. Cinq demi-troncs d’arbres grimpent sur le mur pour bien enraciner la maison dans la terre.