Avec le printemps, le BC Dylois Wavre revit
Le Basket Club Dylois Wavre doit, comme beaucoup d’autres clubs de sports collectifs, vivre avec les règles contraignantes de la crise sanitaire.
Publié le 27-03-2021 à 07h00
En septembre 2020, le club dirigé par Jean-Pierre Cluts nourrissait pas mal d'ambitions sportives pour la saison régulière. «Notre équipe première chez les messieurs, en provinciale 2, allait jouer le haut du classement. C'était l'ambition. Tout était bien en place pour qu'il en soit ainsi, explique le président du BC Dylois. Notre équipe première dames, en provinciale 2, venait de refuser la montée administrative qui lui avait été proposée au terme de la saison précédente qui n'avait pas pu aboutir à cause de Covid. Les filles de l'équipe préféraient nettement jouer la montée sur le terrain.»
De même, chez les jeunes, le club avait aussi de quoi nourrir des ambitions dans les différents championnats. Las, la situation sanitaire ne s'est pas vraiment améliorée en septembre 2020. Le championnat n'a même pas eu l'occasion de commencer. Toutes les compétitions ont été mises à l'arrêt. Le club n'ayant plus non plus d'accès à la salle du centre sportif de Wavre, il a fallu patienter pour une éclaircie dans la gestion de la pandémie. In fine, seuls les joueurs et joueuses de moins de 12 ans ont pu continuer la pratique du basket. «Depuis mars 2020, on vit au gré des autorisations, des interdictions. Ce n'est pas simple à gérer, constate Jean-Pierre Cluts. Au club, tout le monde y a mis du sien, en étant patient.»
Comme dans le temps
Avec l'arrivée du printemps, les basketteurs du BC Dylois commençaient tout doucement à avoir des fourmis dans les jambes. Début mars, avec l'autorisation de pratiquer du sport en bulle de 10, à l'extérieur, le club a pris contact avec le service des Sports de la Ville, pour relancer au centre sportif de Limal, sur le terrain de basket qui existe encore à l'extérieur, des entraînements accessibles aux joueurs et joueuses des catégories U14, U16 et U18. «C'est un peu un grand retour dans le passé, à une époque que la plupart des joueurs n'ont pas connue. La belle époque du basket joué en extérieur, sourit Jean-Pierre Cluts. Nous avons pu réserver des plages d'occupation de ce terrain à Limal que nous partageons bien volontiers avec le club de judo. Sur ce point, il faut tirer notre chapeau au service des sports de la Ville. Il a directement répondu favorablement à nos demandes. Pour nos jeunes, c'est une très bonne chose que de revenir à la pratique de leur sport favori, socialement et aussi physiquement.»
Durant cette crise Covid, le club a aussi dû faire face à ses obligations fédérales, avec quelques factures qui ont bien failli mettre en péril la santé financière du club. «Heureusement, la fédération a suspendu toutes ces factures pour la saison qui n'a finalement jamais débuté. D'un autre côté, nous avions aussi touché notre subside annuel de la Ville, ce qui a solidement soulagé notre trésorerie. De ce côté, nous sommes gâtés car en plus de cela, le système de chèque sport mis en place offre aux jeunes Wavriens une belle ristourne sur leur affiliation.»