Benoît Noël, le triathlète d’Abou Dabi
Le Wavrien Benoît Noël, actuellement installé dans l’Émirat pour son travail, a pris part à son premier triathlon de l’année.
Publié le 21-11-2020 à 07h00
Alors que tout est à l’arrêt au niveau du sport, ici en Belgique, il existe encore des endroits où la pratique de la compétition est possible.
À Abou Dabi, où se trouve actuellement pour son travail le Wavrien Benoit Noël, des triathlons ont lieu. Benoît vient d’ailleurs de disputer cette semaine un triathlon sprint et prépare d’autres échéances. Pas évident, dans un pays où la météo peut parfois afficher 50° au thermomètre et où les conditions d’entraînements demandent de l’adaptation.
Mais cela n'a pas empêché Benoit Noël, affilié au JETT, de s'acclimater et de disputer l'épreuve. 500 participants sont actuellement autorisés, et le Wavrien s'est classé 46e au général, entrant par la même occasion dans le Top 20 en master! «J'avais l'envie de faire des 70.3 donc je me suis entraîné avec les conseils de Nicolas Tilman, le coach du JETT. Objectif, sous les cinq heures. Depuis un mois et demi, les épreuves ont pu reprendre et j'ai pris part à trois courses. Un peu particulier, la première course à pied était en indoor, c'est spécial. Ce premier triathlon était dans mon plan pour préparer le 70.3 de Dubaï. Le sprint, ce n'est pas ma tasse de thé, je préfère la longue distance. Mais cela fait plaisir de pouvoir refaire un triathlon. Le résultat n'est pas à la hauteur de mes espérances mais je travaille pour y parvenir sachant que les températures sont seulement enfin acceptables pour s'entraîner.»
Les épreuves de ce côté de la terre sont en tout cas plus relevées qu'on ne pourrait le penser. «J'ai été extrêmement surpris du niveau alors que je suis dans les plus jeunes de ma catégorie. Il faut dire qu'ici, il y a beaucoup de sportifs, et de triathlètes. La ville compte énormément de clubs sportifs, que ce soit de cyclisme, de course à pied, de triathlon aussi.»
Autre particularité des lieux : les parcours. «Ce n'est ni Nice ni Vichy. Ici, c'est plat. Les difficultés, c'est le vent à vélo, et parfois, c'est vraiment très difficile. Et si la mer était houleuse, les vagues dans la mer sont compliquées à affronter, en plus bien entendu de la chaleur.»
Ce qui n'empêche pas le Wavrien d'avoir des objectifs bien précis: «Je souhaitais faire le 70.3 de Bahrein mais il n'aura pas lieu en décembre. On verra si Dubaï se maintient, ce que j'espère. Il y aura aussi l'ITU d'Abou Dabi en mars qui est assez sympa. J'y ferai la distance olympique. Je regarde aussi pour un 70.3 en Turquie mais il faudra suivre l'évolution de la pandémie.»
Bon à savoir
Des règles strictes mais respectées
Depuis la reprise des courses, les règles de Covid sont extrêmement importantes à Abou Dabi. «On a des départs 4 par 4 avec 1,5 m de distance entre nous. Le masque est obligatoire jusqu'au départ. On court sans spectateur, il n'y a pas de remise de prix, on prend nous-même notre médaille à l'arrivée, il faut remettre son masque à la sortie du site. On doit également prendre nous-mêmes les ravitaillements. On doit s'inscrire sur une application de tracking et cela marche pas mal d'ailleurs! On a aussi une charte à signer en indiquant s'engager à respecter les règles. Ils insistent sur le respect pour maintenir les courses et du côté des participants, tout le monde veille à bien appliquer les mesures, cela nous permet de continuer à pratiquer notre sport.»