Premier roman pour Michel Kiekens
Le Limalois Michel Kiekens sort son tout premier roman, Alice L, sous le pseudonyme M.K. Simon.
Publié le 26-08-2019 à 07h22
Rien ne prédestinait vraiment Michel Kiekens à devenir écrivain. Technicien spécialisé pour le matériel médical en endermologie, ancien militaire, il aurait pu continuer à se pencher sur ses machines sans qu’il ne songe à passer à l’écriture romanesque. La lecture, ce n’était pas son truc non plus. Pourtant tout à basculer en 2001.
« La lecture? Cela m'est venu sur le tard, sourit le Limalois qui affiche cinquante printemps au compteur. J'étais plutôt un enfant de la télé, et pas vraiment passionné. Mais en 2001, j'avais acheté les livres d'Harry Potter, les quatre premiers volumes pour ma fille. Je les ai dévorés, avant d'enchaîner avec d'autres romans.»
Il lit roman sur roman et cette nouvelle passion l’emmène dans quelques salons littéraires, à la rencontre d’auteurs. Jusque-là, l’idée de passer à l’écriture ne lui traverse pas encore l’esprit.
«En novembre 2010, j'ai eu l'occasion de rencontrer Victor Dixen. Il venait de débuter sa série "Animale", avec son premier tome "La malédiction de boucle d'or". Un roman que j'ai adoré. Nous avons directement sympathisé et nous sommes d'ailleurs, depuis, restés en contact.»
Un contact qui se mue très vite en amitié et qui débouche sur une invitation quelque peu particulière.
«Victor m'a invité à participer à un concours d'écriture. Le but de ce concours était de reprendre un conte pour en faire une histoire sans parler du conte. Le sujet devait se décliner en 10 000 signes. J'en ai fait 100 pages. C'était évidemment beaucoup trop long pour participer au concours. Et je n'avais pas vraiment envie de résumer ce texte. Je m'étais largement inspiré du roman de Lewis Caroll, "Les Aventures d'Alice au pays des merveilles". Son héroïne s'appellera Alice L, en référence à une photographie prise par Lewis Caroll connue sous le nom Alice Liddell, la mendiante.»
Et l’histoire est tout à fait originale (Lire ci-dessous). Michel poursuit son écriture et boucle ce premier roman. Son projet n’est pas encore abouti. Pour peaufiner ce premier essai, il fait appel à une correctrice, Sylvie Chavère.
«Quand j'écris, je suis dans une sorte de bulle. J'ai donc estimé qu'il était important d'avoir un regard extérieur sur mon roman, d'être conseillé. J'écris parfois un peu à la belge. Ce n'est donc pas toujours très français. J'étais de temps à autre confus, un peu lourd. Elle m'a vraiment bien aidé à rendre mon récit plus cohérent, d'avoir un travail plus fiable. Grâce à elle, j'ai pris l'habitude de faire beaucoup plus attention à mon écriture. »
Quelques refus
Sur les conseils de sa correctrice, il se met à la recherche d’un éditeur. Mais quand il propose son manuscrit, il essuie quelques refus.
« Trouver un éditeur, c'est vraiment le parcours du combattant. Chez certains, je n'ai pas eu de réponse. D'autres, via le comité de lecture, n'étaient pas vraiment convaincus. Finalement, les éditions Libréditeur, une petite maison d'édition du côté de Lyon était intéressée. Cela tombait bien car Stéphane Pitino avait déjà réalisé la couverture.»
En juillet 2018, Le Limalois se trouve un pseudonyme. Ce sera M.K. Simon. «Simon est mon second prénom. M. et K, c'est pour faire un peu référence à JK Rollins, qui a écrit Harry Potter.»
Son contrat pour la publication signé fin 2018, le premier tirage pouvait sortir en février.
« Ce sont d'abord les amis qui l'ont acheté, sourit Michel. C'est un bon début. Il est actuellement disponible via le site de l'éditeur et sera très prochainement disponible dans les meilleures librairies du Brabant wallon.»
Alice L, de M.K. SImon, 283 pages, aux aditions Libréditeur au prix conseillé de 18,50€. Version numérique à 2,99€