«Des trésors dorment parfois au grenier»
Trois jours de portes ouvertes à la salle de vente publique Phoenix de Wavre. Catherine Dessain expertisera gratuitement vos trésors dès ce lundi.
Publié le 27-07-2018 à 09h21
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C’est en vue de la préparation de ses ventes publiques de septembre et octobre à la salle de vente Phoenix, dans le zoning de Wavre Nord, que la dynamique Catherine Dessain, commissaire-priseure, organise ces trois journées exceptionnelles d’expertise, les 30, 31 juillet et 1er août de 10 h à 17 h, sans interruption.
«C'est la première fois que je fais une chose pareille et je me réjouis d'avance car je sais que je vais faire de belles rencontres et sans aucun doute, découvrir de beaux objets, explique Catherine Dessain. Ces dernières semaines, j'ai passé pas mal de temps à aller chez les gens pour faire des expertises et c'est ce qui m'a donné cette idée. Je me suis aperçue que trop souvent, des trésors – grands ou petits – dorment au fond d'une malle ou d'un grenier. Et comme il n'est pas possible de tout aller voir, je me suis dit que ce serait bien de proposer une expertise gratuite aux gens.»
Pour cette professionnelle des ventes publiques à l'esprit ouvert, il n'y a pas de «mauvaise idée». Les objets les plus variés peuvent faire l'objet d'un dépôt et trouver preneur lors de ses prochaines ventes. Citons, en vrac, les bijoux anciens ou non, les bouteilles de vin, les objets d'art contemporain ou ancien, des bandes dessinées, des jouets anciens, des poupées en porcelaine, ou encore tout ce qui touche à l'art animalier.
«La discrétion est fondamentale et garantie. Les gens ont parfois peur, ils ne veulent pas vendre par respect pour une personne qui leur a transmis un objet. Mais à quoi bon conserver quelque chose dans un coffre? L’idée est de lui donner une nouvelle vie, ce qui est plus positif.»
Parmi les trésors qu'elle a déjà débusqués pour sa vacation du 7 septembre, Catherine Dessain cite l'exemple d'un tableau («Les roses noires») d'Alexandre Calder (1898-1976). Sa valeur est estimée entre 8 000 et 10 000€. «C'est un artiste archi-coté mais son propriétaire l'ignorait… J'invite les gens à pousser notre porte et, dans le pire des cas, on aura fait connaissance!» s'enthousiasme la commissaire-priseure.